L'eau se fait rare au chef-lieu de la wilaya

On dit que Tissemsilt est favorisée par les forages de Rechaïga et le barrage de Koudiat Rosfa, ce qui veut dire que l'eau devrait couler normalement des robinets, sauf cas de force majeur. Mais c'est tout à fait le contraire qui s'est produit, car à chaque fois, il y a des coupures d'eau qui durent quatre à cinq jours, voire plus, et ce, sans préavis.
La cité des 320 logements est sans eau depuis plus de quatre jours (mardi, mercredi, jeudi et vendredi dernier). Les citoyens concernés par ces coupures ne savent plus à quel saint se vouer. Ainsi, un groupe de personnes en colère s'est rapproché hier de nos bureaux afin d'inciter les autorités locales à mettre un terme à cette situation. C'est la valse des jerricans qui prend le dessus, portés par des citoyens plus ou moins jeunes à la recherche de quelques litres d'eau. L'on n'arrive pas à comprendre que l'eau puisse manquer au point d'engendrer de telles difficultés. Dans cette situation, où est la faille ' Sont-ce les services de l'ADE qui viennent d'initier l'opération de coupures directes sans préavis pour pénaliser la population de toute une cité. Cette situation ne fait qu'aggraver les choses chez les citoyens qui en ont mare de ces coupures. Espérons que le nouveau directeur de l'ADE entamera une nouvelle vision stratégique concernant la distribution et remettra le train sur les rails. C'est la raison du cri de détresse lancé par les habitants au wali de la wilaya de Tissemsilt et aux responsables des services concernés pour régler définitivement ce problème et rétablir la distribution d'eau potable dans la ville de Tissemsilt qui, avec sa nappe phréatique exceptionnelle de Rechaïga et le barrage de Koudiat Rosfa, ne devrait pas connaître ce genre de problèmes. Pourquoi la distribution de l'eau potable est-elle sérieusement perturbée chaque fois ' Pourquoi l'eau, devenue vraiment ce précieux liquide, ne coule-t-elle pas comme à l'accoutumée des robinets de la majeure partie des quartiers de la ville de Tissemsilt ' Autant d'interrogations qui nous ont poussés à mener des investigations, partant du premier principe qui dit «pour avoir de l'eau, il faudrait atteindre la source». Ce sont les enfants qui en souffrent le plus, ils se baladent dans les artères de la ville avec des bidons et des jerricans à la main, à la recherche de cette eau qui en ces jours devient plus que vitale.