Algérie

L'eau n'est plus un problème



L'eau n'est plus un problème
Le spectre de la sécheresse est, à présent, derrière nous. Après un début d'hiver particulièrement avare en pluies, la crainte était amplement justifiée. Mais les dernières précipitations ont fini par rassurer tout le monde. Actuellement, le taux de remplissage des barrages en exploitation dépasse les 72%. Une dizaine de barrages sont totalement remplis. Cette nouvelle ne doit pas occulter les vrais défis relevés par le secteur de l'hydraulique. Même si la pluviosité continue à être un facteur déterminant dans l'alimentation en eau potable des populations, mais aussi dans l'irrigation des terres agricoles, il n'en demeure pas moins que les responsables du secteur de l'hydraulique ont mis en place une stratégie à long terme devant permettre au pays de résister, justement, à ces cas de force majeure. L'Algérie, comme bon nombre de pays de l'Afrique du Nord et du Moyen-Orient, est confrontée aux aléas climatiques et à la rareté de l'eau. Le pays a engagé d'importants investissements pour la construction de barrages afin d'exploiter les eaux pluviales et les fontes de neige. 65 barrages sont en activité à travers le territoire national. Ce qui n'est pas une mince affaire. Mais l'Etat, conscient que la pluviosité est capricieuse, ne pouvait, à lui seul, répondre aux besoins de la population et de l'agriculture. C'est pourquoi, il a été fait appel à d'autres moyens pour mobiliser l'eau, là où elle se trouve, afin de mettre le pays à l'abri du stress hydrique. C'est ainsi que des stations de dessalement de l'eau de mer ont été installées, mettant fin, ainsi, aux souffrances des habitants des grandes villes, notamment Alger et Oran. Si l'on y ajoute le mégaprojet de transfert de l'eau entre In Salah et Tamanrasset, et tous les autres projets d'interconnexion des barrages du nord, force est de reconnaître que le pays est bel et bien sorti de la crise de l'eau. Il n'y a pas si longtemps, les citoyens vivaient au rythme du rationnement de la distribution de l'eau potable. Et il n'y a pas si longtemps, l'Algérie avait dû importer de l'eau potable. Cependant, et en dépit de tous les efforts consentis par l'Etat, l'eau reste une denrée précieuse qu'il s'agit de préserver. C'est tout un chantier, avant tout pédagogique, que l'Etat s'attelle à réaliser, mais qui ne saurait réussir sans l'implication des citoyens et des gros consommateurs de l'eau.




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