A notre retour avant-hier du lieu-dit Achif, sur la route de Tagarout, en direction de Bordj Badji Mokhtar, nous avons aperçu des personnes assises à même le sable brûlant. Il est rare, dans cette région, de croiser des personnes, hormis des véhicules qui passent sous un soleil de plomb.
Nous nous sommes arrêtés pour nous joindre à ce groupe. Nous les avons trouvées près d'un puits. Ce qui explique leur installation dans ces lieux. «Nous installer près de ce puits nous évite de mourir de soif», diront-ils. Une tente de fortune est installée à quelques mètres de ce puits distant de 80 km de Bordj Badji Mokhtar. «Ce puits s'appelle Hassi Il Ilal, nous diront-ils. «Hassi» signifie puits pour les gens du grand désert. L'eau se trouve à environ 2 km de profondeur, tirée à l'aide d'une corde et d'une sorte de récipient en cuir.
«Ce puits a une longue histoire. Il alimentait les moudjahidine de l'Armée de libération nationale (ALN) de passage du temps du colonialisme français», diront ces personnes. «Ce n'était pas sans accrochages, puisque les militaires français circulaient dans cette région du temps de la guerre de Libération nationale», ajoutent-ils.
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Posté Le : 23/03/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : M A
Source : www.letempsdz.com