L'axe des pays « rebelles » face au plan d'isolement des puissances occidentales Le projet « d'un nouveau Moyen-Orient »

L'axe du Moyen-Orient regroupant l'Iran, la Syrie et Hizbolah risque de s'effondrer à cause de ce qui se passe en Syrie, où le peuple s'est révolté contre le régime de Bashar Al Assad, qui représente le maillon robuste reliant entre les trois pays cités.
Selon bon nombre d'observateurs, les évènements tragiques secouant la Syrie ne sont pas innocents, car tout simplement, ils visent la chute du régime syrien et à travers lequel mettre en péril les pays classés comme étant des résistants et hostiles à la politique des Etats-Unis et d'Israël. L'autre membre constituant l'axe du Moyen-Orient. L'Iran. Il fait face à d'énormes pressions à cause de son programme nucléaire « à des fins civiles ». Les puissances occidentales pèsent de tout leur poids pour minimiser le rôle de l'Iran et ses alliés dans la région. Sachant que cette situation pourrait avoir des conséquences capables de mettre en danger les plans occidentaux dans ladite région. L'Iran, la Syrie et le Hizbolah figurent sur la liste des pays qualifiés de « rebelles », et souvent accusés de soutenir le terrorisme. Ces pays sont hostiles et résistants aux cadres des organisations régionales et internationales, soutenus par les Etats-Unis et ses alliés dans ses deux guerres de l'Irak et d'Afghanistan. Dans ce sens, « l'axe du mal » garantit aux puissances occidentales une marge de man'uvre et leur donne le droit pour isoler les trois pays cités sur le plan régional. Les alliances et le soutien mutuel entre les trois pays cités constituent une préoccupation pour les occidentaux, mais par contre il leur donne des justifications pour mener leurs projets, visant à isoler l'axe du « mal » et montrer contre lui les alliés.