«Je m'adresse solennellement au président de la République française pour que la légitime recherche de la vérité ne soit pas entravée par la raison d'Etat sous le couvert d'une utilisation abusive de la notion de secret-défense», écrit Me Baudoin dans cette lettre publiée par le site Médiapart et rapporté par l'AFP. Le juge Marc Trévidic, chargé de l'enquête, a soumis le 4 avril une nouvelle demande de déclassification de documents de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) au ministre de la Défense, Gérard Longuet, précise l'avocat. Pierre Le Doaré, chef de poste de la DGSE à Alger à l'époque de  l'enlèvement des moines de Tibhirine, en 1996 en Algérie, a été entendu en mars par le juge.
Les documents classifiés sont soumis à un avis de la Commission consultative du secret de la Défense nationale (CCSDN) mais la décision de déclassifier ou non les documents revient in fine au ministre responsable des documents, qui suit généralement l'avis. Les moines avaient été enlevés dans la nuit du 26 au 27 mars 1996 dans leur monastère isolé de Notre-Dame de l'Atlas, au sud d'Alger. Le Groupe islamique armé (GIA) avait revendiqué l'enlèvement et  l'assassinat des moines. Mais l'enquête s'est réorientée depuis 2009, et le témoignage d'un ancien attaché de Défense à Alger, le général François Buchwalter, vers une bavure de l'armée algérienne.Â
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Posté Le : 17/05/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : A.F.P.
Source : www.elwatan.com