Algérie

L'AVICULTURE A MOSTAGANEM : L'inquiétude est grandissante chez les éleveurs



L'AVICULTURE A MOSTAGANEM : L'inquiétude est grandissante chez les éleveurs
L'inquiétude est grandissante et les aviculteurs restent inquiets dans la wilaya de Mostaganem. Le marché de la volaille en Algérie serait en crise et les pertes des aviculteurs avoisineraient les dizaines de millions de centimes selon les professionnels d'un secteur affecté par la surproduction et la cherté des céréales.
En effet, une baisse considérable du chiffre d'affaires due à cette conjoncture difficile et un marché en constante baisse. « Un jour, il n'y aura plus de producteurs, plus de filière du fait que les volaillers continuent de fermer leurs hangars définitivement pour se consacrer à d'autres activités s'indignent'' L.L.R, gros producteur dans la région du Dahra ''est '' de Mostaganem. D'autres ajoutent en substance que cette grande production effrénée a eu des conséquences sur la hausse des coûts des aliments de bétail. Un membre de l'union des paysans algériens dira de son côté, lui-même volailler, on s'inquiète de notre avenir et bon nombre parmi nous ont mis la clé sous le paillasson. D'autres à Sayada et Mesra, régions connues également pour ce genre d'élevage dans la wilaya de Mostaganem déclarent qu'ils ont réduit leur production à plus de 60% et si la baisse continue à cette allure, on risque aussi de baisser les rideaux. Par contre, certains professionnels découragés n'aspirent plus pour revenir à la filière. « La hausse des céréales qui a dépassé les 4700 le quintal depuis deux mois, soit une hausse de 40% s'est répercutée négativement sur la demande et s'est soldée par une perte financière depuis plusieurs mois. Nous traversons des crises des plus aigues, déplorent des aviculteurs. Dans les hangars de production le prix du poulet vif varie entre 130 et 140 dinars le kg. Alors qu'il y a quelques deux mois, l'aviculteur le cédait à plus de 230 dinars au prix du gros. Pour le boucher du coin, ce dernier n'a pas été touché par cette perturbation des prix, du fait que le kg du poulet est cédé à présent à 280 dinars et parfois plus. Devant la situation économique très préoccupante des élevages concernés, ils espèrent que des mesures spécifiques de soutien leur soient accordées par les services compétents pour compenser les préjudices subies. Le marché de la volaille serait en crise les jours à venir et les pertes des aviculteurs avoisineraient plus de 100 millions de centimes pour un élevage de près de 10 mille poulets seulement, souligne H.M, un autre habitué de la filière. La situation actuelle constitue également, un baromètre inquiétant pour le consommateur, diront d'autres. Cependant faut-il le souligner, l'anarchie totale dans le domaine, où un grand nombre des producteurs illicites notamment des fonctionnaires sont versés dans le créneau, échappant ainsi à tout contrôle et en premier lieu les impôts. Chose, qui contribue aussi à cette perturbation. A noter qu'un élevage de plus de 2500000 de poulets de chair et 996700 de poules pondeuses produisent annuellement respectivement plus de 7045877 kg, 223680 unités.


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