L'aveu Raouraoua : «Je reconnais avoir échoué à mettre en place une DTN»

Une fois n'est pas coutume, le président de la FAF, Mohamed Raouraoua, a reconnu son échec à mettre en place une DTN capable de prendre en charge une réelle stratégie de développement du football dans notre pays. Lors de son intervention, le président de la FAF a insisté auprès des techniciens et entraîneurs qui ont la lourde charge d'assurer la mission de former les futures générations de footballeurs, d'élever le niveau et d'assurer la continuité dans le travail. «Il va de soi, que vous les techniciens vous êtes responsables et à vous de vous donner les moyens matériels pour prendre en charge le développement du football algérien», dira Raouraoua tout heureux de voir une telle affluence à ce premier colloque international sur la formation. D'entrée, il mettra le doigt sur «la nécessité de donner des identités à nos clubs à l'effet de fabriquer l'élite de demain». Il rappellera la décision prise lors d'une récente réunion du bureau fédéral de faire exigence aux clubs d'avoir au moins sept joueurs formés au sein du club dans l'effectif à partir de la saison 2013-2014, un chiffre qui devra doubler la saison d'après, soit quatorze éléments. Avec cette décision, la fédération veut obliger les clubs à former et mettre un terme à ce qu'il a désigné de «tourisme footballistique» dans un irrespect total des règles de la Fifa. A ce sujet, si les techniciens rencontrés ne trouvent pas d'inconvénient, ils estiment en revanche que cela nécessite du temps et que cette exigence sera réalisée une fois que les clubs disposeront de leurs propres centres de formation. Raouraoua avouera «qu'il n'a pas réussi à mettre en place une DTN structurée comme cela se fait ailleurs. J'en porte une partie de la responsabilité car nous n'avons jamais voulu voir ce qui se passe ailleurs. Nous faisons preuve de trop de suffisance dans notre pays. Nous devons porter un regard ailleurs, apprendre tout le temps et se remettre à chaque fois en cause».