Algérie

L'aveu du Pr Benbouzid



Le ministre de la Santé, Abderrahmane Benbouzid, a reconnu, hier, qu'il y a un "problème d'incoordination" dans l'approvisionnement des structures de santé, en moyens de protection anti-Covid.Le ministre de la Santé, Abderrahmane Benbouzid, a reconnu, hier, qu'il y a un "problème d'incoordination" dans l'approvisionnement des structures de santé, en moyens de protection anti-Covid.
L'aveu du Pr Benbouzid vient en écho aux nombreuses réclamations émanant des personnels soignants qui font état régulièrement de manques en moyens de protection (masques, surblouses...). "Les moyens existent. Ce qui pose problème c'est une espèce d'incoordination. L'Algérie est un grand pays. Il y a des réclamations pour des moyens qui parfois arrivent quelque temps après", a déclaré le Pr Benbouzid en visite, ce samedi 11 juillet, à la Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH). Le Pr Benbouzid qualifie de "légitime" les réclamations des professionnels de la santé. "Je peux vous assurer que nous avons les moyens. Nous avons juste un petit manque en surblouses.
Je viens de demander à la directrice générale (de la PCH) d'envoyer en urgence des surblouses là où il y a de la demande. Il y a des wilayas qui sont relativement calmes", a indiqué le Pr Benbouzid dans une déclaration à la presse. Il en appelle à la "solidarité nationale" entre wilayas. Autrement dit, lorsqu'une wilaya n'est pas dans un état de besoin urgent, qu'elle accepte de desservir une autre wilaya qui l'est davantage. Le ministre de la Santé indique avoir instruit la DG de la PCH, afin de voir "ce qui entrave les livraisons des moyens de protection" et d'y remédier. "Je le répète : la production nationale est prioritaire à la condition qu'elle puisse satisfaire la demande. Sinon, il n'y a aucun problème, comme on l'a fait au début, de recourir à l'importation", précise le Pr Benbouzid. "Nous souhaitons que les combinaisons et les surblouses arrivent rapidement au moins aux unités qui ont un besoin pressant", a-t-il insisté.
"Nous ferons tout pour que les médecins puissent disposer des moyens de protection"
Le ministre de la Santé s'est aussi exprimé sur les efforts, mais aussi le risque de contamination chez les personnels soignants. "Nous ferons tout pour que les médecins qui sont au front puissent disposer des moyens de protection et bénéficier de toutes les conditions d'exercice, qu'ils puissent exercer dans de bonnes conditions et pour qu'ils aient de moments de repos", s'engage le ministre. Le Pr Benbouzid reconnaît la difficulté de l'exercice sur le terrain des personnels soignants. "Il faut aller sur place pour se rendre compte de ce qu'ils font. Quand un praticien est mis dans un box où il reçoit des malades dont il sait que parmi eux certains sont positifs au Covid-19, quels que soient les moyensde protection dont dispose le médecin, il est toujours soumis au risque", explique-til.
"La preuve, nous avons presque 2 000 professionnels de la santé qui sont infectés par le Covid-19 et plus de 30 sont décédés. Chaque jour il y a des décès parmi le personnel soignant du fait qu'il est le plus exposé", reconnaît le ministre. "Plus le contact est grand et fréquent, long dans le temps et dans un espace fermé, plus il y a de risque", fait remarquer Benbouzid. Il estime qu'il y a " des maladresses", danscertains comportements parmi les praticiens de la santé qui les rendent vulnérables face au Covid-19. "Lorsque vous êtes dans une structure où vous avez un afflux de malades qui viennent, vous perdez parfois la connaissance des mesures les plus élémentaires de protection", fait observer le ministre. "Nous ne cessons de dire notre considération envers l'ensemble du corps de la santé et tous ceux qui les assistent aussi (protection civile, ministère de l'Intérieur et les personnels administratifs)et qui ont cette tâche de faire face au Covid", conclut Pr Benbouzid.
L'aveu du Pr Benbouzid vient en écho aux nombreuses réclamations émanant des personnels soignants qui font état régulièrement de manques en moyens de protection (masques, surblouses...). "Les moyens existent. Ce qui pose problème c'est une espèce d'incoordination. L'Algérie est un grand pays. Il y a des réclamations pour des moyens qui parfois arrivent quelque temps après", a déclaré le Pr Benbouzid en visite, ce samedi 11 juillet, à la Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH). Le Pr Benbouzid qualifie de "légitime" les réclamations des professionnels de la santé. "Je peux vous assurer que nous avons les moyens. Nous avons juste un petit manque en surblouses.
Je viens de demander à la directrice générale (de la PCH) d'envoyer en urgence des surblouses là où il y a de la demande. Il y a des wilayas qui sont relativement calmes", a indiqué le Pr Benbouzid dans une déclaration à la presse. Il en appelle à la "solidarité nationale" entre wilayas. Autrement dit, lorsqu'une wilaya n'est pas dans un état de besoin urgent, qu'elle accepte de desservir une autre wilaya qui l'est davantage. Le ministre de la Santé indique avoir instruit la DG de la PCH, afin de voir "ce qui entrave les livraisons des moyens de protection" et d'y remédier. "Je le répète : la production nationale est prioritaire à la condition qu'elle puisse satisfaire la demande. Sinon, il n'y a aucun problème, comme on l'a fait au début, de recourir à l'importation", précise le Pr Benbouzid. "Nous souhaitons que les combinaisons et les surblouses arrivent rapidement au moins aux unités qui ont un besoin pressant", a-t-il insisté.
"Nous ferons tout pour que les médecins puissent disposer des moyens de protection"
Le ministre de la Santé s'est aussi exprimé sur les efforts, mais aussi le risque de contamination chez les personnels soignants. "Nous ferons tout pour que les médecins qui sont au front puissent disposer des moyens de protection et bénéficier de toutes les conditions d'exercice, qu'ils puissent exercer dans de bonnes conditions et pour qu'ils aient de moments de repos", s'engage le ministre. Le Pr Benbouzid reconnaît la difficulté de l'exercice sur le terrain des personnels soignants. "Il faut aller sur place pour se rendre compte de ce qu'ils font. Quand un praticien est mis dans un box où il reçoit des malades dont il sait que parmi eux certains sont positifs au Covid-19, quels que soient les moyensde protection dont dispose le médecin, il est toujours soumis au risque", explique-til.
"La preuve, nous avons presque 2 000 professionnels de la santé qui sont infectés par le Covid-19 et plus de 30 sont décédés. Chaque jour il y a des décès parmi le personnel soignant du fait qu'il est le plus exposé", reconnaît le ministre. "Plus le contact est grand et fréquent, long dans le temps et dans un espace fermé, plus il y a de risque", fait remarquer Benbouzid. Il estime qu'il y a " des maladresses", danscertains comportements parmi les praticiens de la santé qui les rendent vulnérables face au Covid-19. "Lorsque vous êtes dans une structure où vous avez un afflux de malades qui viennent, vous perdez parfois la connaissance des mesures les plus élémentaires de protection", fait observer le ministre. "Nous ne cessons de dire notre considération envers l'ensemble du corps de la santé et tous ceux qui les assistent aussi (protection civile, ministère de l'Intérieur et les personnels administratifs)et qui ont cette tâche de faire face au Covid", conclut Pr Benbouzid.


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