Algérie

L'aveu de Benmeradi



En visite de travail en France, la semaine dernière, le ministre de l’Industrie a eu cet aveu devant les représentants de quelque 180 PME françaises intéressées. «Je leur avais annoncé que le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a donné ordre au gouvernement de travailler au cours des prochains mois pour améliorer le climat de l’investissement de manière générale», a rapporté le ministre en marge de  l’inauguration du 1er Salon national de la sous-traitance à Alger. Pour  espérer «régler ces problèmes», le gouvernement d’Ahmed Ouyahia a engagé «une opération de ’’débureaucratisation’’», a-t-il encore ajouté, sans pour autant s’étaler sur la teneur de ladite opération. Autre confession : l’Agence gouvernementale chargée du développement des investissements en Algérie est presque ligotée. «Actuellement, le représentant des impôts au niveau de l’ANDI joue le rôle d’une simple boîte aux lettres. Le représentant du travail n’a pas le pouvoir de décider aussi», a déploré le ministre de l’Industrie. Afin de remédier à cette situation, il a annoncé qu’ils sont «en train de travailler pour en faire de l’ANDI un véritable guichet». Interrogé sur un éventuel amendement de la réglementation régissant l’investissement étranger, M. Benmeradi a écarté cette option. «Rien n’a changé dans les règles générales sur l’investissement», a-t-il dit, évoquant plutôt «l’amélioration des règlements de fonctionnement». Interpellé par ailleurs sur les négociations avec le constructeur français Renault, M. Benmeradi a avoué que «le dossier est très lourd» mais «continue à avancer».


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