L'aveu

Contrairement aux éditions España-82 et Mexico-86, l'équipe d'Algérie n'a pas eu un rendement meilleur en Afrique du Sud. Même si, défensivement, il y avait du positif, offensivement en revanche, l'équipe était loin du compte. L'équipe manquait d'automatismes devant et n'avait pas cet élément capable de faire la différence. Cette lacune demande un énorme travail à faire, mais aussi du temps pour avoir une équipe homogène et performante. L'équipe faisait son apprentissage dans le haut niveau où le moindre petit détail fait la différence. C'est cela la réalité du football de haut niveau. L'apprentissage rentre dans le cadre de la formation. C'est dans ce genre de match de haut niveau que l'équipe pourra progresser. Il ne faudra plus avoir peur lorsque les Verts affronteront les grandes équipes. L'équipe nationale d'Algérie a joué son Mondial et elle rentre à la maison après trois matches seulement. C'est le strict minimum. Plusieurs facteurs ont poussé les Verts vers la sortie. En premier lieu, le manque de réussite dans la surface de réparation adverse, car on ne peut jamais prétendre à se qualifier si on ne marque pas de buts. Hélas, l'Algérie est la seule équipe de ce Mondial qui n'a pas réussi à trouver le chemin des filets. En trois matches, les camarades de Halliche ont trouvé une seule fois la transversale. C'était lors de leur dernier match face aux USA. Avec deux défaites concédées et un match nul, l'Algérie termine avec un seul point, zéro but marqué et deux encaissés, synonymes de défaite. La similitude dans les deux revers concédés par l'équipe algérienne, c'est que les deux buts encaissés, que ce soit face à la Slovénie ou encore hier face aux USA sont intervenus immédiatement après une attaque algérienne.