Représentés parleur comité de quartier, les riverains de l'interminable avenue KitouniAbdelmalek reviennent à la charge pour dénoncer une fois de plus toutes cesnuisances qui, disent-ils, empoisonnent leur quotidien.Voilà plus de dixans déjà que la majeure partie de ce quartier a été déclarée sinistrée pourcause de glissements de terrain itératifs. Tant et si bien que ce sont desbâtiments entiers qui ont été évacués avec « armes et bagages «, c'est à direvidés complètement. Ceci est venu, au fil des ans, se greffer aux autresproblèmes déjà existants, tels les embouteillages énormes, devenus monnaiecourante à certains endroits. Dans le meilleur des cas il vous faudra unminimum d'une heure pour vous rendre de l'avenue Kitouni, côté centre-ville auterminus, si toutefois vous aviez la chance de trouver une place dans les bussurchargés. Lorsque vousquittez le centre-ville, soulignent ces riverains, pour rejoindre votredomicile, vous aurez infailliblement cette impression profonde d'entamer unevéritable descente aux enfers. Il y a près d'une année et à travers ces mêmescolonnes, le comité de ce quartier adressait une véritable supplique auxautorités locales leur demandant d'examiner de près ce qu'ils considèrent commeun «véritable mépris» à leur égard. Toutes ces correspondances sont demeuréessans réponses. De l'entrée de l'avenue Kitouni qui part du centre-ville et toutau long de cette expédition qui vous conduira quatre kilomètres plus bas, auvieux quartier de S'Miha en contrebas de la ville, c'est une route totalementdéfoncée, rétrécie et impraticable par endroits qui vous sera imposée. Déjà,soulignent ces riverains, et comme « entrée en matière « il vous sera quasimentimpossible de passer sans vous boucher les narines à proximité de l'ancienne brasserieWolf, à proximité du centre-ville, sans réprimer un haut le coeur». Cet immenseespace désaffecté et fermé depuis plus de vingt ans est aujourd'hui le fief desrats, des moustiques.... Ceci dit, estiment nos interlocuteurs voilà un espacequi rendrait bien des services si toutefois on savait en faire bon usage. Les10.000 habitants de cette agglomération ne s'arrêtent pas là, car disent-ilsleurs griefs se tournent aussi vers les transports en commun et principalementune catégorie de bus.Aujourd'hui,clament ces riverains, le point de non retour est atteint et le pire est àvenir si une solution rapide et durable ne venait pas mettre de l'ordre dans lacité. Mais usant de sagesse, certains de ces contestataires ne perdent pasl'espoir de voir réglés au coup par coup ces nuisances.
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Posté Le : 09/07/2007
Posté par : sofiane
Ecrit par : RAziz
Source : www.lequotidien-oran.com