Algérie

« L'avènement des islamistes retarderait le développement du pays »


Commençons par l'actualité. Quelle lecture faites-vous du discours du président de la République jeudi dernier à Oran 'Le discours du président suscite deux constats. Le premier c'est l'implication directe du chef de l'Etat dans le processus de mobilisation du citoyen pour les prochaines législatives. Scrutin qui, il faut le souligner, sera déterminant pour l'avenir du pays. Il démontre l'attachement du président Bouteflika à l'approfondissement du processus démocratique, à l'établissement d'un Etat de droit et à l'ancrage des valeurs républicaines. Le deuxième constat réside dans le fait que ces élections surviennent dans un contexte régional et international marqué par des bouleversements majeurs. L'appel du Président aux Algériens pour qu'ils prennent en charge leur destin, est une preuve supplémentaire de sa volonté d'arrimer l'Algérie à la démocratie et au progrès. Dans cet ordre d'idées, les législatives du 10 mai constituent effectivement un tournant à ne pas rater. L'Algérie a toujours été au rendez-vous de l'histoire et je reste convaincu que les Algériens, qui ont toujours été jaloux de leur souveraineté et de leur indépendance, sauront saisir les enjeux de cette consultation populaire.
Récemment, vous avez fait une déclaration qui a suscité la colère au sein des rangs du RCD. Vous avez fait allusion à des erreurs constitutionnelles qui, selon vous, ne doivent en aucun cas se reproduire...
D'abord, il n'était nullement dans mon intention de faire une similitude entre le RCD et le FIS. Je suis de ceux qui vouent un grand respect au RCD, ses cadres et ses militants qui ont consacré une grande partie de leur militantisme à la défense des valeurs républicaines que nous partageons. Je vous confirme, pour lever toute équivoque sur cette question, que la crédibilité et la légitimité du RCD ne souffrent aucun doute. Par conséquent, ceux qui ont permis la création de partis aux sigles suggérant une appartenance religieuse ou identitaire sont les premiers responsables de la violation de la Constitution de 89. Ce qui a entraîné l'Algérie dans le drame qu'elle a connu. Je ne voulais en aucun cas faire le parallèle avec le combat républicain et les sacrifices consentis par le RCD, et qui ont contribué à préserver le pays du cataclysme qui l'a menacé avec d'autres forces politiques.
Vos déclarations concernant les Tunisiens ont également choqué...
Nous avons des relations ancestrales avec le peuple tunisien et rien ne peut altérer ses relations profondes. Je voulais seulement attirer l'attention sur l'intrusion inacceptable des leaders du parti Ennahda dans le débat politique algérien, d'autant que le RND a observé une attitude réservée durant la campagne électorale de ce parti. En somme, nous restons attachés au respect du choix du peuple tunisien pour le meilleur et pour le pire.
Votre parti vient de célébrer le 15e anniversaire de sa création. Quel a été son apport à la vie politique '
Indiscutablement, c'est un grand apport. Il faut signaler que nous sommes venus dans une période particulière de l'histoire de l'Algérie, c'est-à-dire au moment où l'Etat algérien était en danger. Il faisait face à l'hydre terroriste. La société était totalement désarticulée, les institutions à la limite de l'effondrement. Nous avons participé corps et âme à redorer le blason de la République. Nous avons participé avec toutes nos forces à reconstituer les institutions de l'Etat et leur donner le rôle qu'elles devaient jouer. Nous avons également contribué à redonner confiance à l'Algérie. Je pense, qu'aujourd'hui, nous sommes en train de progresser dans ces objectifs en travaillant pour une Algérie stable, sereine et solidaire.
Pensez-vous que la classe politique actuelle, majorité et opposition, a failli dans la construction d'une vie politique réellement démocratique '
La démocratie est une chose qui s'apprend. Elle ne se décrète pas. La démocratie c'est une pratique de plusieurs années et une culture qui s'installe progressivement. Il ne faut pas tirer des conclusions hâtives. Laissons le temps faire. Je pense que la démocratie avance dans notre pays.
Des partis politiques, nouvellement créés, considèrent que le problème actuel de l'Algérie est d'ordre générationnel et que la deuxième République attendue devrait consacrer l'arrivée des quadra et quinqua aux commandes du pays.
D'abord, il faut noter que les partis, nouvellement créés, n'apportent rien dans la substance au débat politique. Parce que les tendances lourdes existent sur le terrain et l'ensemble des partis agréés se ne sont que des divisions ou des dissidences des partis existants. Je pense qu'ils n'apportent pas grand-chose au débat de fond. Ce sont des débats de forme, des histoires de leadership et d'ambitions politiques personnelles. Maintenant, il est vrai qu'il est grand temps que la génération qui a suivi celle qui a eu la charge de libérer le pays arrive aux commandes. Nous ne voyons pas d'inconvénients à ce que cette génération parvienne au pouvoir.
Certains partis, revendiquant un gouvernement neutre pour gérer les élections de transition, argumentent cette revendication par le fait que l'administration serait tentée de favoriser le parti du Premier ministre
Je ne pense pas que cela serait possible. D'abord, il y a l'engagement solennel et sans équivoque du président de la République à aller vers des élections transparentes. Ensuite, il y a l'engagement des institutions de l'Etat à respecter cette directive du premier magistrat du pays. A cela, il faut ajouter la législation qui s'en est suivie et toute cette batterie de lois qui soustrait cette opération importante à l'autorité administrative, la désignation des magistrats pour superviser cette opération, les garanties données à l'ensemble des partis pour accéder à tous les éléments qui concourent à une meilleure observation ainsi que la présence des observateurs étrangers sont un gage important de la transparence des prochaines élections. Je pense que le gouvernement qui agit sous l'autorité du chef de l'Etat respectera cette volonté et dans aucun pays au monde on ne change un gouvernement pour une telle raison. Cependant, il faut aussi remarquer que cette suspicion permanente est beaucoup plus utilisée comme un paravent ou un prétexte pour justifier un éventuel échec.
Y a-t-il possibilité de voir l'alliance présidentielle se reconstituer après les élections législatives '
Je pense que c'est prématuré de parler d'alliance. Attendons voir ce que donneront les résultats de ces législatives. Il va y avoir une nouvelle carte politique et certainement de nouvelles alliances. Ce qui est clair aujourd'hui, c'est qu'il est très difficile aux partis d'avoir la majorité. Donc, ça sera une majorité composée de plusieurs partis et par conséquent d'alliances. Je pense qu'il y aura davantage de démocratie et surtout beaucoup de clarté. Il va y avoir un bouleversement de la scène politique sur le plan organique, mais pas sur le plan idéologique, car les tendances lourdes existent déjà. Le RND serait-il prêt à rejoindre un éventuel gouvernement dominé par le courant islamiste '
Vous savez, au RND, nous sommes un parti pragmatique en phase avec les préoccupations de l'heure. Nous pensons que l'avènement des islamistes en Algérie peut retarder le processus de développement. Il ne faut pas se leurrer, les anciennes expériences n'ont pas été concluantes. Je pense qu'il faut regarder à deux fois avant d'envisager la victoire des islamistes en Algérie. Tout dépendra de l'obédience de ces islamistes. Vous savez, l'Occident essaye de nous vendre l'image de l'islamisme modéré. En réalité, il veut arriver à l'objectif de mettre un terme aux courants nationalistes traditionnels. En fait, ce que l'Occident veut dire par un islamisme modéré, c'est-à-dire domestiqué. Aujourd'hui, on assiste à un marketing qui essaye de nous vendre le modèle turc. En réalité, il appartient aux partisans de cet islamisme domestiqué, un islamisme atlantiste. Parce que la Turquie est un élément important dans l'Otan. Je ne vois pas pourquoi tout cet acharnement à vouloir nous vendre un système qui est en réalité inféodé aux super puissances. Il faut que les Algériens prennent conscience de cet état de fait. Nous sommes indiscutablement un pays musulman où l'Islam a toujours eu une place prépondérante. Restons nous-mêmes, essayons de construire notre pays par nous-mêmes et tentons de nous accepter, en faisant fi de nos différences.
Craignez-vous une menace intégriste post-législatives '
Toute forme d'organisation extrémiste s'adapte et se régénère. D'abord, utiliser la religion de tous les Algériens et de l'Etat à des fins politiques est un jeu malsain. En 1990, malheureusement, ils sont arrivés à leur fin. Il faut être très vigilant, parce que l'intégriste d'hier restera toujours l'intégriste de demain, mais il change de forme. Le colonialisme d'hier a d'autres formes. Je ne pense pas que la menace intégriste puisse faire aboutir ses ambitions, s'il y a cette prise de conscience nationale, s'il y a ce déclic. S'il n'y a pas cette amnésie qui caractérise les sociétés, je pense que l'intégrisme n'a aucune chance parce qu'il a laissé derrière lui beaucoup de malheur. Mais il y aura un risque majeur s'il y a relâchement, si on se laissera berner par un autre discours. C'est pour cela que nous insistons sur la vigilance et la prise de conscience.
Comment évaluez-vous vos chances aux législatives ' La bataille est-elle jouable pour vous '
Tout à fait. Nous sommes présents sur l'ensemble du territoire national. Nous avons des militants qui prennent goût davantage au combat politique. L'esprit d'appartenance à cette force politique commence à grandir de jour en jour. Nous sommes prêts pour la bataille. Beaucoup de gens ont misé sur notre mort en 2002. Un dirigeant dont je ne citerai pas le nom avait déclaré à la veille des élections de 2002 que le RND doit partir de la même manière qu'il est venu. C'est-à-dire qu'en 1997, lorsqu'on est arrivés, il y a eu une soi-disant fraude. Malgré cela, ils ne sont pas arrivés à nous faire disparaître de la scène politique. C'est vrai, on avait laissé des plumes, mais on est revenus aguerris avec beaucoup de conviction et en 2007, on avait réussi à rebondir et on est toujours là. Je pense que pour nous, cette législature est plus que jouable et nos chances sont grandes. On ne fera aucune alliance avec aucun parti avant les législatives. Pourtant, des voix insistent pour dire que le RND est le produit du système, et sa réussite au prochain scrutin est assurée d'avance '
Chez nous, on ne voit pas les choses de la même manière. Ce sont des paroles. Je vous signale tout simplement qu'en 1997, le système n'était pas en mesure d'imposer quoi que ce soit. Nous sommes venus pour justement apporter notre contribution à la restauration des institutions de l'Etat. D'abord, les gens nous reprochent notre naissance administrative, alors que le RND en tant qu'idée est ancré dans la société. Il se proclame du novembrisme, mais il porte les ambitions nouvelles de sa génération. Cela est très important. Il est constitué donc de toutes les forces qui ont refusé d'abdiquer devant le terrorisme, l'obscurantisme et la régression. Ce sont les valeureux patriotes, l'Organisation nationale des moudjahidines, l'Onec, l'Union générale des travailleurs et tous les cadres du Comité national pour la sauvegarde de l'Algérie qui ont fait la force du RND. Toute cette force sociale est venue donner son apport à une idée nouvelle. Le RND a profité de l'engouement et de tout cet élan populaire qui a mené Zeroual au pouvoir. On ne peut en aucun cas nous traiter d'un nouveau parti. Administrativement oui, mais sur le plan des idées, non. Je signale au passage que tous ceux qui nous accusent de cela n'avaient pas le courage de constituer des listes électorales en 1997. Dans plus de 500 communes, il n'y avait que nos valeureux patriotes pour se présenter candidats. On n'a jamais voulu polémiquer, parce que le RND est imprégné de la force de ses cadres, de cette culture de l'Etat qui est nécessaire pour aller de l'avant.
Mais il y a une inconnue, le taux de participation...
Nous souhaitons que la majorité des Algériens adhèrent à ce processus de changement. Le changement n'est pas un vain mot. Nous devons redonner confiance aux citoyens, en commençant par rétrécir les espaces de non-droit et être plus précis dans nos choix, surtout dans l'exécution de nos programmes. Les responsables politiques doivent être en éveil permanent pour redonner confiance aux citoyens. Les Algériens sont des citoyens patriotes par nature. Ils refusent d'aller voter parce qu'ils ont été bernés plusieurs fois. Ils ont vu que beaucoup de leurs compatriotes pour qui ils ont voté ont amélioré leur situation sur leur dos. Ils ont compris que pour certains, la justice sociale n'est qu'un slogan. Ils ont été tellement échaudés, et tellement déçus. Au RND, notre pragmatisme et notre rigueur sont utilisés contre nous par nos adversaires pour nous traiter de beaucoup de choses, y compris celle d'accuser notre secrétaire général de l'homme des basses besognes. Si nous avons une classe politique sérieuse, consciente et qui se met au service du citoyen, autrement dit faire les basses besognes, on aurait eu une Algérie meilleure.
Il parait que vous avez refusé d'adhérer au front national antifraude initié par le MSP '
Je ne pense pas qu'il nous a été proposé. Ça serait vraiment osé de nous faire une pareille proposition. Nous ne sommes pas les adeptes du doute. Adhérer à une démarche comme celle-ci, c'est considérer préalablement qu'il y aura fraude. Et ce n'est pas la meilleure façon de rétablir la confiance et la sérénité dans ce pays qui a tellement souffert justement de ces pratiques.
Aboudjerra Soltani a affirmé qu'en réclamant un gouvernement technocrate, il défend, également, le parti du Premier ministre qui sera assurément pointé du doigt, selon lui, si, toutefois, il sort gagnant des législatives...
Les élections de 2002 ont été organisées sous la houlette d'un chef de Gouvernement, partisan et personne n'a contesté les résultats. Pareil pour les élections de 2007. Pourquoi lorsqu'il s'agit du RND, il y a toujours cette suspicion. Je pense qu'il s'agit beaucoup plus de man?uvres qui n'ont aucun sens. Ce sont des dires ayant pour but de tromper l'opinion publique, comme ceux qui disent que les islamistes vont avoir 40%. On verra, c'est le peuple souverain qui mettra tout cela à nu le jour « J ».
Est-il possible de renouer avec le MSP après les élections législatives '
Tout reste ouvert, après les élections on verra. A chaque jour suffit sa peine. L'adhésion à l'alliance était volontaire et le retrait est volontaire. En fin de parcours, le MSP a décidé de se retirer en jouant une autre carte politique. Espérons que ça va marcher pour lui.
Le RND a plaidé dans le cadre des consultations politiques pour la limitation de la législation par ordonnance. Est-ce une manière de dire que son utilisation a été abusive jusque-là '
Nous avons vu qu'il y a eu, parfois, recours à cette procédure réglementaire et constitutionnelle sur des sujets qui ne portaient pas le sceau de l'urgence. Certaines ordonnances pouvaient attendre l'ouverture de la session parlementaire. Cela donne l'impression qu'on essaye de brider un peu le débat. Nous sommes pour tout ce qui peut crédibiliser l'action politique et le travail parlementaire.
Êtes-vous favorable à la mise en place d'un exécutif à deux têtes, sachant que Ahmed Ouyahia n'a été qu'un simple coordinateur du gouvernement '
Nous optons pour un régime semi-présidentiel où le chef de l'Etat a ses prérogatives et le Premier ministre a aussi les siennes. Il sera porté par la majorité qui se dégage de l'assemblée et par conséquent, il assumera pleinement ses responsabilités quant à la conduite des affaires de l'Etat. Je pense, qu'aujourd'hui, les programmes politiques doivent prendre le dessus sur toute autre considération. Le chef du gouvernement vient exécuter le programme de son parti ou des partis qui forment cette majorité, et il sera responsable devant l'assemblée, en respect à tous les mécanismes de contrôle, d'interpellation, de retrait de confiance, etc.
Certains pensent que l'ouverture politique a été plus nuisible que bénéfique. On dit même que les nouveaux partis ont tous des liens avec les grands partis '
Ce sont les élections qui vont décider du degré du sérieux de cette ouverture. C'est le peuple souverain, le seul décideur de ce qui va rester et qui va disparaître. La démocratie dans sa phase de construction implique cette ouverture. Les urnes vont faire le tri.
Comment imaginez-vous la prochaine assemblée, sachant que la précédente législature a été beaucoup critiquée '
Au moment de l'exercice de l'assemblée, elle est critiquée. Une fois la nouvelle législature entamée, on dira que la précédente était meilleure. C'est une culture chez nous. Aujourd'hui, je pense que les gens ne font pas beaucoup de différence entre une institution législative et un forum de débat permanent. Ils ne font pas la différence entre une institution législative et une organisation syndicale. Le pouvoir législatif a son rôle, et là, je demande à ce qu'il soit réellement un pouvoir indépendant. Lorsqu'on arrivera à instaurer une réelle indépendance entre les trois pouvoirs, on sera bien avancé en matière de démocratie. Lorsqu'un député jouera son rôle sans aucune contrainte, sans aucun harcèlement de quelque nature que ce soit, à ce moment là, on aura affaire à de bons députés. Tant que la confusion dans l'exercice du pouvoir reste de mise, on n'aura ni de véritables institutions, ni véritables assemblées, ni de véritables élus. Des députés ont réclamé la présentation devant le parlement d'une Déclaration de politique générale. Comment expliquer le niet de l'exécutif par rapport à cette question ' L'exécutif n'a pas apporté un niet. La demande a été formulée à demi-mot. Elle n'était pas franche et elle n'émanait pas de la majorité de l'assemblée. Puis, souvenez-vous qu'en 2006, il y a eu même une tendance qui était contre le fait que le Premier ministre présente sa déclaration de politique générale. Je pense qu'il s'agit là d'une demande politicienne, qui est plus une man?uvre qu'une demande sincère.
Le Conseil de la nation a-t-il réellement perdu sa raison d'être '
Le Conseil de la nation ne perd jamais sa raison d'être. C'est une chambre du parlement qui a un rôle important. Nous avons plaidé pour lui attribuer la possibilité d'amender, mais il y a beaucoup de gens qui vivent de slogans. Le Consei de la nation est très utile pour l'enrichissement de l'action parlementaire, même dans son état actuel. Il s'agit d'un choix démocratique qui n'a pas été instauré pour combattre une menace.
Êtes-vous favorable à un quatrième mandat du président Bouteflika '
Le SG s'est exprimé sur ce sujet, et lors des consultations politiques, nous avons émis des propositions qui limitent le mandat à deux uniquement.
L'hégémonie des grands partis est perçue par les citoyens comme un frein au changement. Que fait le RND pour corriger ces idées '
Ces voix là ne constituent pas la majorité de la société. Nous sommes résolument déterminés à aller de l'avant. Tous les partis naissent égaux, c'est le travail sur le terrain qui fait la différence. Le dernier mot revient au peuple. Nous sommes convaincus du changement depuis notre création. Preuve en est, nous avons créé notre parti sur le principe du redressement national.
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