Algérie

L'autre problème du lait


En l'absence d'une réglementation en vigueur, la collecte du lait àConstantine, de l'avis des professionnels de l'agriculture ayant pris part au7ème Salon national des productions et de la santé animales, qui s'est tenuhier à El-Mizania, à la cité Boussouf, « continue à connaître une mauvaisegestion, malgré l'abondance de ce produit ». Le représentant de l'association locale des producteurs du lait a soulevéle problème de l'approvisionnement qui demeure, selon ses propres termes, «rarissime, alors même qu'il existe plus de 10 fermes d'élevage de vacheslaitières ». A propos de la production du lait en Algérie, l'ex-directeur de laChambre nationale de l'agriculture a estimé que celle-ci se fait actuellementdans une grande anarchie et les meilleures vaches laitières, affirmait-il,passent à l'abattoir. Le conférencier, qui avancera le chiffre de plusieursmilliers de vétérinaires en chômage, dira que le problème ne se pose pas entermes de compétence des ressources humaines, mais dans la «filière de laproduction animale en elle-même».  Par ailleurs, l'Algérie estconsidérée comme le premier consommateur de lait au Maghreb par rapport auMaroc et à la Tunisie, avec deux milliards de litres par an. Le taux decouverture par la production locale est de 40%, et le reste est importé sousforme de lait en poudre. Une importation estimée à plus de 800 millions dedollars. A souligner que l'importation de la génisse pleine est estimée à 1.800euros pièce. Le rendez-vous d'hier, faut-il le mentionner, est une préparationdu Salon international de l'élevage et du machinisme agricole, qui aura lieu du13 au 15 mai prochain au Palais des expositions des Pins maritimes, à Alger.
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