Algérie

L'autoroute Tizi-Ouzou-Azazga fermée par des chômeurs



Il s'agit de citoyens sans emploi qui demandent à l'Etat de les recruter.Une fois de plus, une fois de trop, la route nationale N°12 a été fermée hier matin à la circulation. Il s'agit de la route principale reliant plusieurs daïras importantes comme Azazga, Ain El Hammam, Azeffoun, Larbâa Nath Irathen, Bouzeguène, etc. au chef-lieu de la wilaya de Tizi-Ouzou. Quant aux protestataires, ce sont des citoyens sans poste de travail habitant dans le village Issiakhen Oumeddour, situé à sept kilomètres à l'est de la ville de Tizi-Ouzou. La demande de ces jeunes en proie aux affres du chômage est accompagnée d'une proposition, celle de les engager au sein de l'Entreprise nationale des industries électroménagères de Oued Aïssi, sise à un jet de pierre de leur village. Comme d'habitude, à chaque fois que cette route principale est fermée par des citoyens en colère, voulant se faire entendre par les autorités, des embouteillages monstres se sont formés dès la première heure tout au long de la RN 12 et à proximité du carrefour qui mène vers Larbâa Nath Irathen. Des automobilistes ont dû faire des pieds et des mains afin de réussir à rebrousser chemin pour pouvoir rallier la ville de Tizi-Ouzou en empruntant la route qui mène vers Tamda, Tala Atmane puis Tiplakine, du côté de la daïra de Ouaguenoun. Une déviation qui n'a pas manqué aussi de créer des désagréments énormes aux conducteurs qui ont emprunté cette route puisque la circulation était également bloquée pendant des heures. Notons que le taux de chômage au sein du grand village Issiakhen Oumeddour est très élevé. Depuis 2009, les mêmes citoyens ne cessent d'entreprendre des démarches pour que l'on satisfasse leurs revendications, mais en vain. Déjà en 2009, la même route a été barricadée pour les mêmes raisons. Les citoyens en question évoquent des promesses maintes fois réitérées par les responsables à divers niveaux mais jamais tenues. Le même tronçon routier a été bloqué au même moment par les citoyens du village Timezguida, commune de Tizi Rached, sur la route reliant Tizi- Ouzou à Azazga. Les contestataires exigent que leur localité soit raccordée au réseau de gaz de ville d'autant plus que les localités adjacentes en ont bénéficié. Les habitants du village Timezguida ont vécu l'enfer lors des dernières intempéries à cause de la pénurie inédite dans les annales en matière d'approvisionnement en gaz butane. Afin d'apaiser les esprits en rogne, le chef de daïra de Tizi-Ouzou, en compagnie du maire, ont fait le déplacement sur le terrain occupé par les protestataires avec la promesse de prendre en charge les revendications exprimées.
Il s'agit de citoyens sans emploi qui demandent à l'Etat de les recruter.
Une fois de plus, une fois de trop, la route nationale N°12 a été fermée hier matin à la circulation. Il s'agit de la route principale reliant plusieurs daïras importantes comme Azazga, Ain El Hammam, Azeffoun, Larbâa Nath Irathen, Bouzeguène, etc. au chef-lieu de la wilaya de Tizi-Ouzou. Quant aux protestataires, ce sont des citoyens sans poste de travail habitant dans le village Issiakhen Oumeddour, situé à sept kilomètres à l'est de la ville de Tizi-Ouzou. La demande de ces jeunes en proie aux affres du chômage est accompagnée d'une proposition, celle de les engager au sein de l'Entreprise nationale des industries électroménagères de Oued Aïssi, sise à un jet de pierre de leur village. Comme d'habitude, à chaque fois que cette route principale est fermée par des citoyens en colère, voulant se faire entendre par les autorités, des embouteillages monstres se sont formés dès la première heure tout au long de la RN 12 et à proximité du carrefour qui mène vers Larbâa Nath Irathen. Des automobilistes ont dû faire des pieds et des mains afin de réussir à rebrousser chemin pour pouvoir rallier la ville de Tizi-Ouzou en empruntant la route qui mène vers Tamda, Tala Atmane puis Tiplakine, du côté de la daïra de Ouaguenoun. Une déviation qui n'a pas manqué aussi de créer des désagréments énormes aux conducteurs qui ont emprunté cette route puisque la circulation était également bloquée pendant des heures. Notons que le taux de chômage au sein du grand village Issiakhen Oumeddour est très élevé. Depuis 2009, les mêmes citoyens ne cessent d'entreprendre des démarches pour que l'on satisfasse leurs revendications, mais en vain. Déjà en 2009, la même route a été barricadée pour les mêmes raisons. Les citoyens en question évoquent des promesses maintes fois réitérées par les responsables à divers niveaux mais jamais tenues. Le même tronçon routier a été bloqué au même moment par les citoyens du village Timezguida, commune de Tizi Rached, sur la route reliant Tizi- Ouzou à Azazga. Les contestataires exigent que leur localité soit raccordée au réseau de gaz de ville d'autant plus que les localités adjacentes en ont bénéficié. Les habitants du village Timezguida ont vécu l'enfer lors des dernières intempéries à cause de la pénurie inédite dans les annales en matière d'approvisionnement en gaz butane. Afin d'apaiser les esprits en rogne, le chef de daïra de Tizi-Ouzou, en compagnie du maire, ont fait le déplacement sur le terrain occupé par les protestataires avec la promesse de prendre en charge les revendications exprimées.


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