Algérie

L'automobile allemande se prépare à la fin des années folles Série noire chez les équipementiers auto



Ses dernières fonctions au sein d'Innogy, le plus gros opérateur de bornes de recharges électriques pour l'automobile en Allemagne, ont sans doute achevé de convaincre les membres du VDA qu'ils tenaient la perle rare pour les représenter dans une période de transformation sans précédent. Alors qu'ils n'ont toujours pas purgé le scandale du diesel, les constructeurs et leurs équipementiers doivent en effet au plus vite réussir la transition vers la voiture électrique.
Un contexte conjoncturel compliqué
Et ce, dans un contexte économique très défavorable. La chute des exportations, l'évolution des comportements vers une moindre utilisation de la voiture individuelle, et le coût de cette transition vers un modèle moins gourmand en main-d'?uvre ont fait fondre les bénéfices des constructeurs automobiles et provoqué une multiplication des plans de restructuration. Près de 40.000 emplois en ont fait les frais ces derniers mois. Le profil d'Hildegard Müller illustre à quel point l'industrie automobile, qui totalise 800.000 emplois directs et contribue à hauteur de 5 % au PIB allemand, constitue un sujet politiquement sensible. La candidature de l'ancien vice-chancelier social-démocrate allemand Sigmar Gabriel et celle de Günther Oettinger, récent commissaire européen au budget, avaient aussi été évoquées. Hildegard Müller est la deuxième femme à diriger le lobby allemand de l'automobile, après Erika Emmerich au début des années 1990.


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