Algérie

L'autocorrection de la situation de la gouvernance en Algérie a eu des répercussions positives à plus d'un titre (rencontre)



L'autocorrection de la situation de la gouvernance en Algérie a eu des répercussions positives à plus d'un titre (rencontre)
L'autocorrection de la situation de la gouvernance en Algérie à la lumière du Mécanisme africain d'évaluation par les pairs (MAEP) a eu des répercussions positives, à différents niveaux, à travers le pays, ont affirmé lundi à Ouargla des participants à une conférence sur la bonne gouvernance.
Lors de cette rencontre, initiée dans cadre de la célébration du 10ème anniversaire de la création du MAEP, les participants, des diplomates, ont estimé que "l'autocorrection de la situation de la gouvernance en Algérie, opérée à la lumière du MAEP, a eu un impact positif qui a touché les différents domaines, économique, social et politique du pays".
M. Rabah Hadid, ambassadeur conseiller auprès du ministre délégué chargé des affaires africaines et maghrébines, a indiqué, dans une communication intitulée "L'Algérie et le MAEP", que "l'Algérie a enclenché, en 2005, la mise en oeuvre de ce mécanisme africain, par une autocorrection à travers le développement des infrastructures et la promotion du secteur productif".
"Cette nouvelle approche a donné lieu à la réalisation, entre 2006 et 2011, d'une moyenne de croissance, hors hydrocarbures, estimée à 6,6%", a souligné M. Hadid.
"Les reformes économiques engagées se sont poursuivies par l'aménagement, à travers différentes régions du pays, de nouvelles zones industrielles, en plus de facilitations administratives accordées pour le montage de PME, de la réduction des taux d'intérêts sur les crédits pour promouvoir l'investissement, des allègements fiscaux et de la création de fonds régionaux pour soutenir l'investissement", a rappelé l'intervenant.
Selon M. Hadid, l'Etat a préconisé, dans le cadre de ces réformes, un arsenal de mesures, dont le lancement de programmes d'absorption du chômage en milieu des jeunes par la création depuis 2008, par le biais de l'Agence nationale de soutien à l'emploi de jeunes, de quelque 200.000 PME pour un montant d'investissement de près de 5 milliards de dollars US, en plus de la réalisation, durant la dernière décennie, de deux millions de logements.
La consolidation des rôles des partis politiques, des associations et des médias sur la scène nationale, des droits de la femme par l'augmentation de sa représentation aux assemblées élues, et le renforcement de la mission de contrôle du Parlement, font partie des réformes engagées par le pays dans le cadre du MAEP, a-t-il ajouté.
S'agissant de l'Afrique, le même responsable a fait savoir que l'évaluation de la gouvernance a fait ressortir que 15 pays africains, dont l'Algérie, ont procédé à la mise en oeuvre d'un plan d'action pour le traitement des dysfonctionnements constatés par le mécanisme.
Il a ajouté que l'économie africaine, qui ne contribuait qu'à l'échelle de 2% au commerce mondial et d'une faible contribution, 1% seulement, à l'investissement international, "a enregistré, durant la dernière décennie, une hausse sensible".
D'autres interventions ont focalisé sur diverses questions liées à la gouvernance.
Cette rencontre d'une journée, abritée par l'université Kasdi Merbah de Ouargla, s'est déroulée en présence aussi de M. Mohamed Achech, ambassadeur conseiller auprès du ministre délégué chargé des affaires africaines et maghrébines, de cadres et experts du conseil national économique et social (CNES), des autorités et élus locaux et de représentants du mouvement associatif et de la société civile.


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