Algérie

L'authenticité du sens de l'humain: Les États-Unis et Israël face à la «justice divine» pour les souffrances causées aux peuples



Comment se sentir humainement par notre présence d'abord en soi, ensuite vis-à-vis de l'autre ? Comment y arriver à cette présence et le percevoir réellement et ne pas se sentir comme un simple individu, un quidam comme les autres, sans que l'on ne comprenne le sens de notre présence ? Des questions difficiles à y répondre.

Tout d'abord, nous devons savoir que si nous existons, nous vivons sur cette terre, ce n'est pas un hasard ; cela a été un décret, et quel décret ? Divin, il n'y a pas d'autre réponse ; l'être humain ne s'est pas créé par lui-même, certes il a été enfanté par sa mère, mais ses parents ont été créés depuis la lignée des premiers êtres humains sur terre, Adam et Ève, qui sont une réalité dans la création de l'humanité ; ils ont été créés par Dieu. Et cette vérité, il suffit d'y penser pour qu'elle nous apparaisse dans toute sa lumière ; sauf si nous sommes contre cette lumière auquel cas le Créateur a permis à l'homme de penser ce qu'il veut ; il lui a octroyé le «libre-arbitre», et il est libre de croire ou de ne pas croire ; et c'est cette liberté de penser ce qu'il pense, de vouloir ce qu'il veut qui lui donne sa nature d'humain sur terre. Et quoi qu'il fasse, il reste humain et il est la seule espèce sur terre de penser et d'influer sur son existence.

La question de la création de la Terre, de la Lune, du Soleil, du système solaire, des autres systèmes solaires et des autres galaxies, n'est-ce pas que seul l'humain par ce que lui a donné le Créateur qu'il peut témoigner de cette immensité à l'infini. Si l'Univers est un Tout et Dieu est omniprésent dans ce Tout, c'est que paradoxalement l'être humain est aussi un Tout, dans le sens que sa création est à l'image de ce Tout. Pourquoi ?

Tout simplement parce que l'être humain pense ce Tout ; un paradoxe en fait de ce tout micro infinitésimal qu'est l'humain, pensant ce tout macro infinitésimal qu'est l'Univers. Un «prodige» qu'est l'humain et que ne sent pas l'humain parce que tellement tout lui paraît naturel qu'il est lui-même inconsciemment investi dans ce «naturel».

Et comment le pense-t-il ce macrocosme, ce tout-Univers ? Par la pensée dont l'humain ne sait rien de son essence. L'être humain est créé pensant, et c'est tout ce qu'il est avec cette «once d'essence pensante» émanant de l'Esprit du monde.

Esprit du monde ou simplement Dieu qui, par cette essence pensante, est en nous ; nous sommes tous habités par Dieu sauf que nous ne le sentons pas. Rares sont ceux qui peuvent sentir sa présence en eux ; on peut se recueillir et le sentir comme on peut se recueillir et ne pas le sentir et cela relève de notre foi que l'on a en Dieu ; foi, qu'il ne faut pas oublier, nous est donnée par Dieu. Et si elle nous est donnée par Dieu, il faut encore ajouter, il est très important de le préciser : «Selon la volonté de Dieu». Il n'est pas dans nos capacités de juger le «choix de Dieu.» Et on comprend pourquoi il y a ceux qui croient et ceux qui ne croient pas, comme il y a ceux qui font du bien et ceux qui font du mal.

Posons-nous une question très simple, si tous les humains étaient croyants, l'existence humaine aurait-elle un sens ? Viendrons-nous à diverger et entrer en compétition, et ainsi donnerions un sens à notre existence ? Forcément, des humains tous croyants ne peuvent pas diverger ; ils sont tous unis par cette croyance ; il y aura une seule religion qui unit tous les êtres humains.

De même, s'il n'y avait pas le bien et son contraire, le mal, l'existence humaine aurait-elle un sens ? Tous les êtres humains qui sont de nature humainement bons et ne font pas de mal puisque le mal n'existe pas, font-ils le bien ? Non, ils ne font pas le bien puisque il serait un état de nature, ils ne penseraient même pas au bien qui, en fait, n'existe pas. Que serait alors l'existence humaine sur terre ? Rien, l'humanité n'aurait aucun sens d'exister.

De même, le libre-arbitre qu'octroierait le Créateur des mondes aux humains aurait-il un sens si tous les humains croyaient en leur Créateur et le mal n'existerait pas ? La mort elle-même dont tous les êtres humains ont peur n'existerait pas, la vie aurait-elle un sens ? Pourrait-on parler de vie puisqu'il n'y a pas la mort ? Forcément, nous n'existons pas et ne pourrons exister même si nous existons. Nous serons un état de nature comme le serait une montagne, une plaine, une colline. Un troupeau d'animaux qui aurait conservé ce qu'il a viendra à vivre ce que nous ne vivrons pas. Nous serons certes vivants à l'infini mais ne pas se considérer vivant puisque le terme «vivant» n'existerait pas.

Et c'est pourquoi est descendu ce verset du Coran 48 de la sourate 5, sur terre, aux humains :

«Et sur toi (Muhammad) Nous avons fait descendre le Livre avec la vérité, pour confirmer le Livre qui était là avant lui et pour prévaloir sur lui. Juge donc parmi eux d'après ce qu'Allah a fait descendre. Ne suis pas leurs passions, loin de la vérité qui t'est venue. A chacun de vous Nous avons assigné une législation et un plan à suivre.

Si Allah avait voulu, certes Il aurait fait de vous tous une seule communauté. Mais Il veut vous éprouver en ce qu'Il vous donne. Concurrencez donc dans les bonnes Å“uvres. C'est vers Allah qu'est votre retour à tous ; alors Il vous informera de ce en quoi vous divergiez».

Le message du verset est clair ; il est dit que le Créateur aurait pu faire de l'humanité une seule communauté ; mais Il ne l'a pas fait parce qu'»elle serait sans problème, et donc pas de conflit, pas de crise, pas de guerre ; tous les êtres humains solidaires sans qu'ils prennent conscience qu'ils sont solidaires puisque c'est un état de nature. Donc, dans le verset «Il veut vous éprouver en ce qu'Il vous donne», c'est le message du sens même de l'existence.

Ce n'est qu'avec les différences entre peuples, les compétitions, la lutte de chaque peuple sur terre pour ce à quoi il aspire, et peu importe qu'il domine ou il est dominé, ou qu'il y ait des guerres, des combats, des luttes comme aujourd'hui en Ukraine et à Gaza, que l'humanité a un sens dans son existence.

Et le message dominant de ce verset «Concurrencez donc dans les bonnes Å“uvres. C'est vers Allah qu'est votre retour à tous ; alors Il vous informera de ce en quoi vous divergiez». Et c'est là l'incroyable qui est dit dans le message divin, il y a «une lutte permanente du bien contre le mal» assignée aux êtres humains. Ils se combattent sans même qu'ils pensent que le combat leur est assigné pour leur existence. Et donc pour leur dignité d'être, pour le respect de leur existence par les autres peuples, et cela passe par une lutte permanente sur tous les plans qu'elles soient politiques, économiques, territoriales ou autres.

Et tout ce qui arrive aux humains est englobé dans les «Desseins» du Créateur des mondes, et par «Desseins», est englobée la destinée de chaque être sur terre, de chaque peuple, de chaque nation. En clair, l'humanité évolue, avance non comme elle le veut mais selon ce qui lui est prédestinée.

Aussi quand on pense à Dieu, force de penser qu'IL est en nous, qu'IL habite en nous ; on ne le sent pas, mais c'est ainsi, et rares sont ceux qui le sentent ; pour que le humains le sentent, il faut nécessairement qu'ils le sentent par leurs «pensées». Mais pourquoi beaucoup ne le sentent pas et même se taxent-ils d'athées, et ils le déclarent ouvertement ? C'est parce que leurs pensées sont ainsi ; dans le fond, ils ne commandent pas leurs pensées ; ils font partie de cette essence nécessaire à l'existence. En clair, la diversité et même l'opposition qui relèvent des nécessités de l'existence humaine. Sans diversité, il n'y a pas d'existence.

Pour ceux qui ont été visités par Dieu, dans le sens que des événements extraordinaires les ont amenés à reconnaître en soi que Dieu existe réellement en eux, et ils sont convaincus qu'Il existe en tout être humain ; pour ces êtres, ils sont naturellement et absolument convaincus que Dieu est en eux ; qu'IL habite en eux ; et quand bien même IL ne leur apparaît pas. Et cela relève de la «foi absolue» qui est en eux, ils savent que tout ce qui s'agite sur terre le doit au Créateur qui suit sa création. Et quelle que soit la marche de l'humanité, dans la voie du bien et du mal. Deux essences opposées qui sont nécessaires à l'»existence de l'humanité», et au-dessus de cette essence, l'essence suprême, la «lutte du bien contre le mal» qui trace la marche de l'humanité.

Prenons le paradoxe du mal. Qu'il arrive aux êtres humains un bien ou un mal, et c'est le paradoxe, le bien cela va de soi est un bien, mais le mal qu'il soit même un mal extrême, pour ces êtres, il peut même être un bien parce que ce mal joue en réalité pour les protéger, pour les libérer du mal même dans lequel ils sont ; ces êtres, plus tard, le reconnaissent même ; ils sentent que ce mal bien qui les a fortement diminués, les a fortement abattus, voire affaiblis, en fait il a concouru positivement dans leur destin.

Pour ne prendre que les deux guerres mondiales, les pays d'Europe qui sont entrés en guerre en 1914, croyaient à une guerre très courte ; la situation des peuples d'Europe, à cette époque, était rassérénée, enchantée même ; l'Europe dominait le monde ; les trois-quarts de l'humanité était colonisées sinon dominées. De guerre pensée courte, elle se transforma en deux guerres mondiales, avec plus de 100 millions de morts pour les deux guerres. Un mal extrême certes qui a permis aussi un bien, la libération du continent africain, d'une grande partie de l'Asie.

Il est évident que ces deux guerres mondiales entrent dans les «Desseins» insondables de Dieu, et le problème est que les humains, en particulier occidentaux, n'apprennent pas des leçons. Pourquoi ? Parce que cela fait partie des «Desseins» de Dieu ; si le Créateur des mondes avait voulu, IL les aurait empêchés de se faire la guerre. Qui commande les pensées humaines ? Tout humain se meut par la pensée qui est en lui et dont il ne sait rien sur son essence. Aussi, Dieu peut éclairer qui IL veut.

Et c'est la raison pour laquelle, en faisant un mal, et en récidivant dans ce mal, surtout s'il est volontaire, et que par notre égoïsme, nous cherchons toujours ce que nous aimons, ce que nous voulons, nous recherchons et le mal sert nos buts pour être au-dessus des autres, comme le sont, par exemple, les États-Unis et Israël qui, la main dans la main, croient qu'ils sont au-dessus des autres, et par leur puissance, imposer la loi aux autres. Et pire encore en commettant des crimes de guerres. Et, là aussi, ce qui arrive à Gaza comme en Ukraine relève des «Desseins» de Dieu ; en clair, les peuples relèvent de ce qui est inscrit dans leur destinée.

Une destinée propre à chaque être humain, à chaque peuple, mais inscrite dans la marche de l'histoire de l'humanité. Les «Desseins» de Dieu nous paraissent incompréhensibles, mais c'est seulement parce qu'ils nous paraissent incompréhensibles qu'ils le sont, mais en réalité ils sont compréhensibles parce qu'ils tracent la voie du bien au-dessus du mal.

Comment, par exemple, Israël occupe un territoire par la force qui n'est pas le sien, et reconnu internationalement, et ce territoire est peuplé de plusieurs millions d'êtres humains ? Et peu importe ce qu'ils sont ces êtres, ce sont avant tout des humains ; que la première puissance du monde, les États-Unis, soutient contre vents et marées Israël, pour leurs intérêts bien compris, «la mainmise US du pétrole de cette région», est-ce normal ?

Il est évident que tout mal est expié par un mal ; tout humain comme toute nation qui font du mal doivent payer pour ce qu'ils ont fait aux autres humains, aux autres peuples. C'est une loi de la nature, et qui relève de la «justice divine». Et, sans la «justice sur terre» qui viendra tôt ou tard, il ne peut y avoir d'humanité dont l'aspiration est avant la justice et l'équité. Ce sera toujours la loi du plus fort qui dominera. Précisément, la «justice divine», et peu importe quel chemin elle prendra, viendra mettre de l'ordre dans les affaires entre humains.

Et c'est cette conclusion sur la «justice divine» que les humains comme les puissances doivent chercher à comprendre, que l'auteur clôt son analyse. Cependant, un paradoxe qui apparaît est que si les humains comme les puissances la comprendront cette «justice divine», c'est qu'il n'y aura plus de guerre, plus de conflit, plus de crise armée.

Si nous regardons l'arme nucléaire qui a été permise aux humains, et que les puissances ont été dissuadées de faire la guerre par crainte des conséquences apocalyptiques qui peuvent s'opérer en un rien de temps, en quelques heures, on peut lire le message divin par cette arme que les puissances nucléaires doivent s'acheminer dans la compétition, dans des conflits, dans des guerres par pays non nucléaires interposés, mais jamais entre elles, et ce qu'il peut en coûter pour elles. Et certainement, on le verra dans les guerres en cours, en Ukraine et à Gaza, que les États-Unis et Israël, qui se targuent d'être puissants et au-dessus des peuples du monde, auront à payer pour ce qu'ils ont fait aux autres peuples. Evidemment, la rétribution pour les maux qu'ils ont fait aux peuples n'est pas visible ; mais rétribution il y aura.

Pour ne citer que le déclin des États-Unis, il est réel. Après la guerre en Ukraine et à Gaza, même s'ils continuent dans leurs subversions contre les pays du reste du monde, les États-Unis commenceront à prendre conscience qu'ils auront surtout intérêt de choisir la paix, la voie pacifique pour régler leurs problèmes, et les problèmes du monde. La puissance d'une nation n'est que transitoire ; la «justice divine» veille précisément à cette équité qui surviendra tôt ou tard ; il ne peut y avoir de véritable existence pour les peuples s'il n'y a pas de «justice sur terre».

*Chercheur




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