De par le monde,des milliers de personnes attendent avec impatience le 21 juillet, date de lasortie du dernier volume de la saga Harry Potter : «Harry Potter et lesReliques de la mort». Dire que des «milliers de personnes» l'attendent n'estpas exagéré puisque environ 325 millions d'exemplaires des six premiers volumesde la série ont été vendus dans le monde, et la barre des 400 millions devraitêtre franchie avec ce septième et dernier roman. Un dernier roman très attendupuisqu'un site internet de vente en ligne a enregistré 1,6 million deréservations dans le monde, un record. Les adaptations au cinéma ont égalementattiré beaucoup de monde puisque les quatre premiers films ont généré 3,5milliards de dollars de recettes pour le studio Warner. Harry Potter, c'estaussi 101 millions d'entrées sur internet, 64 traductions dont une en latin, denombreux produits dérivés, et bientôt un parc d'attractions.Joanne KathleenRowling, auteur de la saga Harry Potter, a amassé grâce à lui une fortuneestimée à 545 millions de livres, et est donc désormais plus riche que la reineElizabeth II. Celle qui a été désignée «meilleur écrivain britannique vivant en2006», a eu une enfance simple entourée d'une famille modeste vivant à ChippingSodbury, où elle est née le 31 juillet 1965. Pendant son enfance elle étaitterrorisée par sa maîtresse d'école primaire qui plaçait les enfants dans laclasse en fonction de l'intelligence qu'elle leur prêtait : les plus brillantsà gauche, les moins doués à droite. «J'étais placée aussi à droite qu'onpouvait l'être», se souvient J.K. Rowling. A l'école secondaire,raconte-t-elle, elle était «tranquille, myope, couverte de taches de rousseuret nulle en sport». Sa matière préférée était l'anglais, mais ce qu'elleappréciait avant tout était de raconter à ses amies de longs récits nés de sonimagination. Ses parents la poussent à étudier le français à l'universitéd'Exeter pour qu'elle devienne secrétaire bilingue. Elle le devientmomentanément, mais préfère écrire ses propres récits ou «gribouiller des boutsd'histoires dans la marge des cahiers de sténos» pendant les réunions. C'est àcette époque, lors d'un voyage en train, qu'elle imagine toute l'histoire du jeunegarçon qui se découvre des dons de magicien et est envoyé dans une école desorciers. L'épreuve qu'est la mort de sa mère, alors qu'elle a 25 ans, donne dela substance aux sentiments que nourrit son héros orphelin à l'égard de sesparents. Pour changer d'air, Joanne part au Portugal enseigner l'anglais, oùelle profitera de chaque matinée pour rédiger les aventures d'Harry Potteravant d'aller travailler. Elle se marie en 1992 avec un Portugais et donnenaissance à Jessica. Après la nouvelle épreuve qu'est son divorce en 1995, ellerevient à Edimbourg, en Ecosse, où elle vit d'allocations et saute parfois desrepas pour nourrir sa fille. Elle termine la rédaction des aventures d'HarryPotter, et en envoie les trois premiers chapitres à un agent. Celui-ci n'estpas intéressé, mais le second agent qu'elle contacte accepte de la représenter.Il lui faudra encore un an pour trouver un éditeur, Bloomsbury, en août 1996.La chance lui sourit enfin, grâce à son héros, puisque les trois premiers tomessont des best-sellers. L'ancienne élève terrorisée peut donc enfin se consacrerà l'écriture, et y réussit puisqu'au quatrième tome, Harry Potter devient unphénomène de société. Malgré sa célébrité, l'écrivain, à 41 ans, mène une viediscrète en Ecosse et ne donne quasiment pas d'interview. Le 26 décembre 2001,elle s'est remariée dans l'intimité avec un médecin anesthésiste, Neil Murray,avec lequel elle a eu un garçon, David Gordon, et une fille, Mackenzie Jean.
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Posté Le : 16/07/2007
Posté par : sofiane
Ecrit par : Julie Durand
Source : www.lequotidien-oran.com