L'attractivité économique de l'Algérie attire la diaspora de France

Une initiative somme toute pleine de noblesse provenant des associations de la communauté algérienne installée en France, laquelle lance un appel à tous les acteurs économiques, et surtout politiques, pour soutenir les réformes engagées à l'initiative du président de la République, dans le cadre de la diversification du tissu macroéconomique, dans le but de faire face aux difficultés financières que subi le pays.L'acte d'investir est devenu une priorité nationale. Le défi est colossal et les opportunités d'affaires le sont tout autant, dans tous les secteurs. La charte sur le Partenariat Public-Privé est à cet égard une invitation aux investisseurs qui sont appelés à évoluer dans un cadre juridique conforme aux exigences du nouveau modèle économique de croissance et aux intérêts des opérateurs économiques. Des réformes structurelles sont lancées pour débarrasser l'Algérie, une bonne fois pour toutes, de l'économie administrée, et principalement des fléaux sociaux, dont la corruption et les fraudes. C'est visiblement dans cet esprit empreint de patriotisme, que des représentants d'associations établies en France, se réclamant de la glorieuse Fédération de France du FLN, ont programmé une rencontre qu'ils qualifient de fraternelle où seront débattus les voies et moyens de relever le défi que pose la problématique de la disponibilité des finances, dont a tant besoin le nouveau modèle économique, mis sur orbite par le président de la République. Le dîner programmé le 14 février 2018 à 18 heures à l'hôtel Holyday à Chéraga sera l'occasion d'une rencontre-débat entre les managers du secteur public et privé, et des différentes agences qui ont pour charge la mise en ?uvre de la nouvelle stratégie économique, ainsi que les éventuelles opportunités de partenariats, ou d'investissements. Les organisateurs représentant la communauté algérienne établie en France espère créer une symbiose entre les différents acteurs présents sur le terrain, et être une passerelle pour les opérateurs économiques, et autres investisseurs désirant participer effectivement à cette mutation de l'économie algérienne, vers une économie de croissance durable. Il est indéniable que toutes les bonnes volontés pour nous défaire des pressions extérieures, notamment le recours au financement extérieur, et ses corollaires remettant en cause la souveraineté décisionnelle de l'Algérie, seraient les bienvenues. Des membres de notre diaspora ont fait plusieurs tentatives par le passé à titre individuel pour s'installer dans le tissu macroéconomique, jusque- là sans succès. Avec les importantes réformes structurelles, la pertinence de faire des affaires est devenue une réalité, en considération de la profusion des avantages qu'ils obtiendront assurément.