La lutte psychologique se retrouve également dans le comportement du joueur, en particulier dans ses mimiques, ses poses ou sa démarche. Ce sont des facteurs qu'il ne faut pas sous-estimer. L'expérience des tournois a prouvé qu'un sujet apparemment confiant et de bonne humeur pouvait avoir une influence contraire sur son opposant, provoquer chez celui-ci une certaine hésitation, perturber sa réflexion et son attention. Rubinstein était complètement réfractaire à ce genre de problème. Lorsqu'on lui demandait quel était son adversaire, il répondait toujours : « Les pièces blanches. » Je crois cependant qu'il ne faut pas ignorer l'autre à ce point.Il est important d'essayer de découvrir sa personnalité et d'en établir un jugement correct. Le pouvoir de résister à l'influence de l'ennemi et d'utiliser à son propre avantage les traits psychologiques de celui-ci nous donne un bon aperçu de la force du caractère du joueur et du développement de sa volonté. Dans les exemples ci-dessus nous avons mis en valeur les états négatifs qui réduisent l'activité psychologique d'un individu, en particulier son attention. Pourtant, toutes les émotions ne sont pas dangereuses. Un bon début de tournoi et la confiance en soi qu'il entraîne peuvent stimuler la réflexion. Il nous faut donc différencier ces impressions. Certaines sont nos alliées, d'autres pas.
Posté Le : 23/11/2016
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Horizons
Source : www.horizons-dz.com