L'attente des médailles ne devra pas se faire désirer

Un regard sur le tableau des médailles confirme pour le compte de la seconde journée des Jeux paralympiques, la Chine est toujours au contrôle du tableau. Elle s'accapare le plus grand nombre de médailles d'or. Ainsi au terme de cette seconde journée, elle totalise 25 médailles dont 12 en Or, suivie de la Grande Bretagne avec 15 médailles dont 6 en or, juste derrière elle, le Brésil gagne 15 médailles dont 6 en or et en septième position, le pays organisateur totalise 9 médailles dont 2 en or. Cette course aux médailles illustre la difficulté des athlètes à décrocher aussi facilement des médailles tant que les conditions météorologiques ne sont pas en leur faveur.
La quatrième journée verra l'entrée des athlètes algériens. Notamment : Hamri Lynda sur la discipline du Saut en Longueur Femmes ? T12, Finale à 10:00 , il y aura ensuite Athmani Skander : 100m Hommes ? T13, 1?? tour à 11:45 à 19:47 et enfin Berrahal Mohamed : Lancer de Disque Hommes ? F52, Finale à 19:24. «Ce n'est pas encore le haut niveau en Afrique»
Dans une interview accordée à RFI Étienne Songa Bidjocka, Secrétaire général du Comité national paralympique camerounais et membre du Comité paralympique africain, estime que le problème majeur n'est pas que paralympique. Il commence avec les Olympiques, mais il est aggravé avec les Paralympiques parce que, justement, il y a une question de financement du sport en général. Maintenant, le problème se pose avec plus d'acuité pour le sport paralympique, parce qu'il n'y a pas d'infrastructures pour la pratique du sport paralympique. Les choses demandées ne sont pas toujours adaptées.
Il évoque ensuite l'aspect matériel et équipements «c'est-à-dire des prothèses, des orthèses, donc tout le matériel d'accompagnement pour la pratique de ces sports-là,? un bon fauteuil de basketball, de tennis, ça va dans les 2 000 euros ! Qui va acheter cinq, six, sept, dix fauteuils ? Ce n'est pas évident. Donc, vous constatez que seulement au niveau du matériel, de l'équipement para-sportif». Il y a plein de sports pour lesquels il est difficile d'acquérir.
Il part ensuite du projet «que nous sommes en train de porter : faire un village paralympique au Cameroun. Un village qui servira à l'ensemble de l'Afrique, notamment subsaharienne, avec des infrastructures modernes et qui permettra d'organiser des stages de préparation, des compétitions au niveau régional, continental. C'est une des réflexions». H. Hichem