L'attente

L'ère Halilhodzic commence aujourd'hui en Tanzanie. Un début, bien entendu, fort attendu pour au moins savoir si celui-ci possède vraiment le bâton magique pour redresser la situation.
Il est d'autant attendu que l'Algérie n'a plus goûté à la victoire depuis la CAN-2010. Avant de s'envoler pour la capitale tanzanienne, le nouvel entraîneur de l'équipe nationale s'est montré concis sur son objectif, à savoir retourner en Algérie avec une victoire dans les valises. Avant lui, Benchikha a tenu presque les mêmes propos avec au final une cinglante défaite face au Maroc. Est-ce à dire donc que Halilhodzic va subir le même revers et, partant, faire son baptême de feu pas du tout à la mesure de ses ambitions ' Bien entendu, la conjoncture actuelle est toute autre que celle du match contre le Maroc où la pression sur les joueurs était terrible mais, il serait vraiment surprenant que les Verts adoptent une attitude de guerriers alors que leurs chances de qualification à la CAN-2012 sont quasiment nulles. Sauf si le Bosniaque arrive à diagnostiquer le mal et lui apporter le remède nécessaire et utile au déclic attendu depuis fort longtemps. De toutes les manières, celui-ci n'a plus aucun autre choix que de jouer le quitte ou double s'il veut sortir victorieux de ce long safari. Aucun autre choix que d'opter pour l'offensive. Une arme à double tranchants comme ce fût le cas au Maroc à la différence que cette fois-ci une défaite serait synonyme d'une élimination précoce de cette CAN. Il le sait très bien même si la victoire est une condition sine qua non, s'il veut frapper un bon coup dès son premier match à la tête des Fennecs. On verra aujourd'hui le comportement des Verts sur le terrain et à partir de là on aura une idée sur l'apport de l'entraîneur bosniaque. On saura si vraiment il apporte une touche particulière qui permettra aux Fennecs de sortir de cette léthargie qui n'aura que trop duré. Dure est l'attente.