L'atteinte au patrimoine matériel et immatériel constitue une «tentative d'effacement de l'identité civilisationnelle», ont considéré les intervenants au 2e Colloque national sur le patrimoine dans la région des Ziban orientales, tenue dimanche à la salle Fikr oua Adab de la ville de Biskra. Dans sa communication sur les efforts du Dr Abdallah Rekibi (1928/2011) dans l'étude du patrimoine immatériel algérien, Abdelhamid Bourayou, de l'université d'Alger, a estimé impératif d'accorder de l'intérêt au patrimoine de la société algérienne qui «est riche et digne d'être préservé».«Les vestiges et monuments qu'abrite le pays, dont notamment ceux de la localité de Tahouda dans la wilaya de Biskra, représentent un patrimoine humain important dont la négligence privera les générations futures de connaître les racines de leur civilisation», a ajouté le conférencier. Salim Dernouni, de l'université de Biskra, a estimé, pour sa part, que le patrimoine fait partie de la personnalité de l'homme qu'il faut préserver sous ses deux aspects matériel et immatériel.
L'universitaire de Sétif, Saïd Debch, a relevé que le patrimoine reflète l'histoire, l'identité civilisationnelle et les grandes ?uvres des aïeux que l'on ne peut négliger sans risquer d'effacer l'identité de la société. Il a insisté, à ce propos, sur la classification des sites archéologiques du pays. Le colloque, d'une journée, est organisé par l'association Patrimoine des générations et la direction locale de la culture dans le cadre de la célébration du Mois du patrimoine.
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 24/04/2019
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : R C
Source : www.lesoirdalgerie.com