L’atlas Des Migrations Notes De Lecture

L’Atlas des migrations coédité par les éditions LaVie et le journal le Monde à Paris 2008-2009 comprend 186 pages et 200 cartes. Il s’articule autour de 5 chapitres. Il rassemble les contributions d’une pléiade de journalistes, universitaires, écrivains, historiens, experts des Nations Unis… La note de l’éditeur signé Claire Blandin du journal Le Monde sous le titre « la planète migrante » est révélatrice et annonciatrice de la problématique actuelle du phénomène migratoire qu’il faut traiter désormais, non plus sous le seul angle des Etats nations, mais plutôt dans sous dimension transnationale. La mondialisation a totalement modifié quantitativement le phénomène migratoire en l’amplifiant sous des dimensions inédites, elle a pour cela innové des formes et des techniques de communications incitatives. En introduction Joseph Alfred Grinblat, ancien chargé des questions migratoires à L’ONU durant une longue période tente de quantifier le phénomène migratoire dans le monde. Même s’il est difficile de donner des statistiques fiables sur le phénomène à l’échelle monde, il estime que les mouvements migratoires transnationaux ont été évalués grossièrement en 2005 à 191 millions de personnes soit 3% de la population mondiale. Il émet la réserve que dans ce domaine on est obligé de raisonner en terme de « stocks migratoires » faute de statistiques des Etats par ailleurs comment évaluer les migrations clandestines ? A titre d’exemple l’éclatement du bloc soviétique a lui seul a généré le déplacement de millions de personnes dans le cadre de la formation des nouveaux Etats nations nés de l’effritement de l’Union Soviétique. S’il reste difficile de préciser ces chiffres par destination et arrivée, il donne tout de même un ordre d’attractivité pour les migrations transnationales.