L'atelier d'Alger consacré à la préparation de la conférence de Durban sur les changements climatiques et la conférence de Rio+20 sur le développement durable a permis aux participants d'identifier les axes prioritaires de l'action des pays arabes dans ce domaine. «L'atelier d'Alger a été un bon exercice qui nous a permis de cerner plusieurs problématiques et d'identifier les axes prioritaires sur lesquels l'action des pays arabes devrait porter et être orientée», a indiqué jeudi M.Adel Abdelatif, représentant du programme des Nations unies pour le développement (PNUD) pour la région arabe. Les débats ont tourné pendant trois jours durant autour des perspectives et les compromis à trouver à même d'unifier les positions arabes face à la question des changements climatiques et en faveur du développement global. Tout en reconnaissant la nécessité de prendre des mesures au niveau national afin d'atténuer les effets des changements climatiques, les participants, ont souligné, «à l'unanimité», dans leurs conclusions, le «caractère volontaire» des actions à mener, rappelant «la responsabilité des pays développés qui doivent prendre le leadership en matière de réduction des émissions des gaz à effet de serre». A propos de la question épineuse du transfert de technologie (accords de Cancun), les intervenants ont mit un accent particulier sur le rôle du comité mis en place à cet effet. Afin de surmonter le dilemme entre le transfert de technologie et la propriété industrielle, les participant appellent à une «approche pragmatique» mettant en valeur une coopération Sus-Sud, notamment entre pays arabes. En ce sens, l'expérience algérienne en terme de technologie de pointe de capture et de stockage du carbone dans les formation géologiques mise en oeuvre dans la région dans Ain Salah, pourrait servir à d'autre pays arabes et à l'Afrique du Sud qui souhaite en disposer, a-t-on encore souligné. Pour le représentant du (PNUD) à Alger, M. Mamadou Mbaye, l'importance de l'atelier d'Alger réside dans son «ambition de voir le groupe des 77 +la Chine négocier en position de force. «Nous n'y allons pas pour quémander quoi que ce soit», a-t-il affirmé, regrettant, cependant, que les différentes rencontres internationales sur les changements climatiques «n'ont, à ce jour, pas su freiner l'impact des émanations de CO2", surtout que la Convention de Kyoto prendra fin en 2012.
Posté Le : 14/10/2011
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : R N
Source : www.lefinancier-dz.com