Algérie

L'atelier arbitrage à la recherche de propositions


L'atelier arbitrage à la recherche de propositions
Les responsables de notre football sont sur le pied de guerre pour mettre un terme à ce qui freine l'émancipation de notre arbitrage. Pour cela, ils «regardent» dans toutes les directions qui mènent vers cette optimisation de gestion, de formation et d'utilisation des «magistrats du foot». Ils ont engagé une grande consultation, dépassant même les frontières de notre vaste pays, en dépêchant une délégation «fédérale» en Europe à l'effet de s'enquérir de la meilleure des manières pour «optimiser» la gestion de ce très important segment vital pour le football.Le choix persistant de ce regard vers l'étranger est motivé par l'état général des lieux qui a été jugé comme «critique» et ce même en ayant, parmi les effectifs de notre arbitrage, deux «sifflets» considérés (à juste titre d'ailleurs) comme ceux ayant eu l'honneur de diriger les dernières finales africaines des clubs et des nations. Et cela sans omettre de rappeler qu'un «duo» sera présent au prochain Mondial. Ces «performances» sont devenues un fonds de commerce et érigées comme bouclier par les gestionnaires de l'arbitrage et leurs relaiset n'ont pas suffi pour faire fléchir la position-décision de la Fédération. Il est également vrai qu'en parallèle à ses «performances» à l'échelle internationale, beaucoup de «tares» et «torts» sur la scène locale sont devenus apparents, relatifs aux aspects caractériels, engendrant aux arbitres (à tous les niveaux) un statut d'otages imprégnés plus du côté matériel, rendant très délicats la gestion et l'évaluation au quotidien de cet immense potentiel.En haut lieu, il n'a pas été admis et a été jugé anormal que notre arbitrage ne puisse traduire réellement, sur le terrain, les gros moyens dont il a été destinataire, avec ce constat «amer» qui explique sa longue et profonde «galère». Le diagnostic fut posé sans état d'âme : ce corps manquait terriblement d'une prise en main «morale», permanente, rigoureuse et autoritaire. Ce qui explique la démarche engagée par notre Fédération en France pour s'enquérir du «sifflet» et revenir avec un plan type de sa (saine) gestion. Faut-il rappeler que ce pays, qu'on ne présente plus pour sa gestion très claire et optimale du football, n'est pas arrivé à placer un arbitre au prochain Mondial, mais ne «traite» pas chaque semaine un scandale. Ceci pour dire qu'il ne suffit pas d'être présent à la grande fête de football pour décrocher la timbale !


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