L'association En-Nour de la musique malouf fête son 13e anniversaire

Organisée sous le patronage du wali de Mila, en collaboration avec la Direction de la culture, la soirée qu'a abritée la salle de spectacles de la maison de la culture Moubarak-El-Mili, mercredi 26 décembre, a drainé une foule nombreuse de férus de ce genre musical, mais aussi de familles, et ce, à l'occasion des vacances scolaires d'hiver.L'organisation de cette soirée, une tradition, célèbre la date de création de cette jeune et dynamique association qui fête, cette année, son 13e anniversaire.
L'association En-Nour a été fondée en 2005 par des fervents de la musique de Ziryab, à Mila, et regroupe une pléiade de musiciens, entre chanteurs et instrumentistes, avec le but de perpétuer ce genre de musique ancestrale arabo-andalouse dont la ville de Mila, à l'instar de Constantine, Guelma, Annaba, en est une référence.
La prédominance du malouf a de tout temps été l'un des styles musicaux les plus appréciés et où une multitude d'artistes de ce genre musical a vécu et apporté le sceau de la continuité à cet art. Fondée autour de l'incontestable et incontesté cheikh, le regretté Mohamed Mounir Bentiar, dont on vient de commémorer la 1re année de sa disparition, puis présidée, successivement, par le docteur Ali Bouhouhou et actuellement par le jeune artiste Redha Stambouli, cette troupe représente dignement la ville de Mila, en participant à des dizaines de rendez-vous culturels locaux, nationaux et internationaux et a décroché de nombreux titres. Pour la célébration de son 13e anniversaire, l'association En-Nour a décidé d'honorer certaines figures locales de ce genre musical, à l'instar de Benabderrahmane Zidane, Mouloud Dahmani, Souied Abdelhak et Abdellah Chaouch Yacine, sans omettre d'honorer la mémoire du maître et fondateur Mohamed Mounir Bentiar, que Dieu ait son âme. A signaler la présence, lors de cette soirée, de M. Mohamed Amieur, premier responsable de l'exécutif de wilaya qui était accompagné de quelques responsables locaux. Le public, en fin connaisseur, n'a cessé de fredonner quelques noubas de cette élégante musique savante ancestrale.
A. M'haimoud