Algérie

L'association El Fadjr au secours des élèves cancéreux



A l'occasion de la rentrée scolaire, le bureau de l'association El Fadjr s'est mobilisé pour une action de solidarité agissante avec les élèves atteints de différentes formes de cancer, issus de nombreuses communes de l'intérieur de la wilaya et des localités déshéritées telles que El Maien, Belass, Tiberkanine, Djendel, Djelida, Djamaâ Ouled Cheikh et Tachta.Dans la matinée de jeudi dernier, le bureau de wilaya de l'association que préside Mme Meki a invité 160 élèves des 3 paliers de toutes les contrées, atteints de cancer, au niveau de la maison de la culture Emir-Abdelkader de Aïn Defla et chacun d'entre eux est reparti habillé de pied en cap avec un sac à dos rempli de fournitures scolaires.
La cérémonie fut un moment poignant et sur le visage de chacun de ces innocents se lisait un mélange de joie, de tristesse mais aussi d'espoir de vivre le plus longtemps possible, particulièrement quand à la maladie, s'associent la pauvreté et l'absence parfois du minimum vital chez ces familles où parfois se comptent plusieurs malades à la fois.
Mme Meki nous confie à l'occasion : «Tout ce que nous avons distribué à ces élèves nous vient de donneurs tels que des libraires, des commerçants et des médecins qui ont tenu à garder l'anonymat et qu'à l'occasion, au nom de tous les malades, je tiens vivement à remercier pour leur solidarité agissante.»
Mme Meki ajoute que «ces donneurs pour ces malades sont très louables et je prie pour qu'ils soient récompensés par Le Tout-Puissant». Selon notre interlocutrice, l'association El Fadjr compte 998 malades adhérents, tous âges confondus, dont 40 % d'enfants, et ce nombre ne cesse d'augmenter puisque durant ces 8 mois de 2019, il a été enregistré 200 nouveaux cas.
L'aide de la DAS se fait au moyen de l'attribution d'une AFS à tous (5 000 DA cette année au lieu de 3000 DA) et d'une carte Chifa pour l'obtention de médicaments gratuitement. Ces chiffres montrent combien les besoins de cette population atteinte de cette maladie sont énormes, sans compter la précarité de l'habitat, le chômage et le manque de ressources.
Sur les 160 élèves invités, seulement 120 se sont présentés, tandis que les 40 autres n'ont pu le faire parce qu'ils sont alités après leurs séances de chimiothérapie ou encore parce qu'ils n'ont pas les moyens financiers pour se payer un billet de transport.
Cependant, quand on voit que des associations fantoches perçoivent des subventions prélevées sur les budgets de wilaya ou des communes à coups de dizaines, voire des centaines de millions, il y a de quoi se poser des questions.
Karim O.

Campagne de sensibilisation en milieu scolaire contre les accidents de la circulation
Jeudi dernier, en milieu de matinée, une délégation composée d'officiers du Groupement de la wilaya de Aïn Defla de la Gendarmerie nationale avec à leur tête le colonel Mouhoubi, a tenu la première d'une série de séances de sensibilisation des élèves des établissements scolaires, du premier palier notamment, dans le cadre de la prévention contre les accidents de la circulation et les dangers potentiels dont ils peuvent être victimes.
Au cours de cette séance, l'officier chargé de la sécurité routière a longuement rappelé aux élèves d'une classe de première année, les mesures de précaution qu'ils doivent prendre pour traverser les chaussées et comment cheminer le long des routes pour se rendre à l'école ou pour rentrer chez eux.
Les enfants, pourtant âgés de seulement 5 et 6 ans ont beaucoup participé au dialogue qui s'est établi avec l'officier, nullement intimidés. Certains d'entre eux ont même montré à travers leurs réponses et autres interventions, qu'ils connaissaient parfaitement le rôle des gendarmes.
La séance achevée, les enfants ont été informés sur le fonctionnement des appareils qu'utilisent les éléments de la sécurité routière pour le contrôle de la circulation, entre autres, les radars fixes ou mobiles et autres plaques de signalisation.
Cependant, on est en droit de s'interroger sur la rentabilité de ces campagnes que mènent, à longueur d'année, policiers et gendarmes. En effet, l'impact de ces campagnes restera limité tant que d'autres institutions ne s'impliqueront pas. A ce sujet, on doit se rendre à l'évidence que les communes demeurent en deçà des attentes de cette frange de la population. En effet, chacun peut se rendre compte qu'en milieu urbain, à la sortie des écoles et tout autour, aucun passage piéton n'y est depuis des années, notamment dans les grands centres urbains tels que Khemis Miliana, El Attaf, et même au niveau du chef-lieu de Wilaya, Aïn Defla.
De plus, les quelques passages pour piétons qu'on peut voir sont peints avec une peinture qui disparaît au bout de quelques jours, ce qui donne une idée de la qualité du produit. A ces manques, il y a lieu de signaler les espaces publics des trottoirs qui sont dans leur quasi-totalité squattés par les commerçants, surtout ceux du secteur informel, et ce, dans l'impunité totale, au vu et au su de tous.
A ne pas oublier aussi que les difformités des trottoirs sont à l'origine de nombreux accidents dont sont victimes les piétons, sans compter les nids-de-poule et l'éclairage public défaillant qui, le soir venu, plonge des pans entiers de cités dans le noir.
De ce fait, la gendarmerie et la police à elles seules ne peuvent pas assurer la sécurité routière sans que les autres organismes s'impliquent, car la baisse du nombre des accidents est une affaire de tous.
K. O.


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