Plus de 50 000 commerçants sont sur la liste pour assurer la permanence pendant les deux jours de l'Aïd el-Adha, célébré mardi et mercredi, c'est ce que nous a appris Hadj Tahar Boulenouar, le président de l'Association nationale des commerçants et artisans (Anca), hier, lors d'un appel téléphonique.Leila Zaimi - Alger (Le Soir) - « Les services du ministère du Commerce, par le biais des directions de toutes les wilayas, ont réquisitionné plus de 50 000 commerçants pour assurer la permanence des deux jours de l'Aïd el-Adha », a-t-il déclaré.
Dans les détails, notre interlocuteur a fait savoir que ces commerçants représentent les activités dites « essentielles » et de large consommation, à savoir : les fruits et légumes, l'alimentation générale, les boulangeries.
En outre, Boulenouar a indiqué qu'il y aura également près de 10 000 autres commerçants permanenciers qui vont ouvrir les deux jours de la fête.
Il s'agit, d'après lui, des commerçants qui ne résident pas loin de leurs lieux de commerce. «En plus de 50 000 commerçants retenus officiellement par la tutelle, nous comptons près de 10 000 commerçants qui vont ouvrir leurs commerces, même s'ils ne sont pas réquisitionnés par la tutelle», a-t-il ajouté.
Commentant ce chiffre de « 60 000 commerçants permanenciers », le président de l'Anca dira que ce nombre sera suffisant pour répondre aux besoins des Algériens pendant les deux jours de la fête. D'autant, ajoute-t-il, que les Algériens ont tendance à faire les grands achats quelques jours avant cette date.
à propos du respect de ces dispositions, le responsable de l'Anca se montre rassurant : «Ces dernières années, nous avons enregistré une baisse considérable du nombre des opérateurs économiques récalcitrants grâce aux sanctions appliquées », a-t-il indiqué. Notre interlocuteur nous apprend, dans ce sens, que les commerçants qui ont été concernés par la permanence et qui n'ont pas répondu à l'appel de la tutelle ont été bel et bien sanctionnés, il n'y a pas de doute.
Parlant des amendes, il précisera que la loi prévoit deux sanctions : la première est la fermeture du local commercial pendant 30 jours. Et la seconde : une amende qui peut aller de 30 000 à 200 000 DA.
Pour Boulenaouar, les commerçants d'aujourd'hui sont plus conscients et connaissent leurs droits et devoirs. « Pour eux, la permanence fait partie du service public.
Donc, un acte citoyen vers les individus de la société», a-t-il dit. Soulignant, à ce propos, que son association ?uvre depuis des années à la sensibilisation des commerçants.
L. Z.
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Posté Le : 18/07/2021
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Leila Z
Source : www.lesoirdalgerie.com