Le patrimoine linguistique et la poésie citadine, dans son sens le plus large, a constitué le point saillant d'une rencontre donnée dernièrement à Alger au Palais El Menzeh, (face au Mausolée SidiAbderrahmane), à l'initiative de l'association des amis Rampe Louni-Arezki. Cette programmation est initiée à l'occasion de la célébration de la journée du Savoir et du mois du patrimoine (18 avril-18 mai). «Cette rencontre est très importante pour nous. Nous sommes constamment à la recherche de nos valeurs, de nos repères et de notre mémoire collective. Cette journée thématique vient à point nommé pour enrichir un débat porteur et fructueux centré sur le legs de la culture de l'oralité, sa préservation et sa promotion». Ce même interlocuteur poursuit «Une langue populaire de culture orale est le produit de legs générationnels successifs transmis à la jeunesse. Une approche approfondie nous a permis de découvrir des richesses insoupçonnables que recèlent notre culture orale ancestrale» confie M. Aït Aoudia qui se désole, par ailleurs, d'une langue dénuée dans la structure de son esthétique et dont les repères fondamentaux sont devenus aujourd'hui «désuets» et «méconnus» de notre jeunesse. Afin d'endiguer cela, il suggère une volonté plurielle notamment celle émanant du mouvement associatif, c'est-à-dire la société civile doit multiplier ses actions. Il pense particulièrement à une concertation avec la communauté universitaire. Selon les spécialistes présents à ce rendez-vous, il s'agit d'éveiller la curiosité, d'éduquer les regards, de susciter la volonté de découvrir et de comprendre afin de fonder une pratique culturelle vis-à-vis de notre patrimoine, curieuse, informée et réfléchie, tout cela en impliquant, toutes les parties.
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Posté Le : 18/04/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : Samira Sidhoum.
Source : www.horizons.com