L'Association des amis de la Rampe Louni-Arezki, en est l'initiatrice : Journée thématique sur le patrimoine linguistique oral algérois

Photo : Lylia M. Le dialecte, la langue parlée est un patrimoine de la culture orale. Dans l'Algérois, il a ses richesses particulières, son accent propre et sa poésie citadine chantante' Ce leg est à découvrir avec des linguistes dans l'après-midi de ce samedi 16 avril au palais El-Minzah à la Casbah d'Alger. La dynamique association des amis de la Rampe Louni-Arezki qui vient de rendre les honneurs à l’homme et à l’un des grands artisans de la Révolution de novembre qui porte son nom, à Makouda, récidive pour porter la mémoire aux jeunes. Puisque c’est d’eux qu’il s’agit encore une fois. Du fait qu’après les avoir conviés à découvrir  le chahid guillotiné, il leur est donné cette opportunité d’aller à la rencontre du patrimoine culturel immatériel. Dès lors une journée thématique est consacrée à ce sujet brûlant de l’actualité nationale, aux fins de jeter les jalons d’une préservation, d’une pérennisation et d’une promotion tout azimut de cette richesse vivante qu’est l’oralité.L’association Louni-Arezki a, avec la collaboration des éditions Casbah, mis sur rail cette rencontre ce samedi 16 avril, qui coïncide avec la journée du Savoir. Ce rendez-vous a lieu au palais El Minzah à 15 heures, face au mausolée Sidi Abderrahmane, à la Casbah.Le programme de cette journée thématique a cette ambition de faire le tour de la culture orale telle qu’elle est transmise par la langue parlée d’Alger, ce dialecte algérois qui dérive souvent sur une prose dite citadine. Un pan particulier de l’oralité sur lequel se pencheront des spécialistes en linguistique. Parmi les invités programmés à cette manifestation, on compte sur la présence et l’intervention du professeur Khaoula El-Ibrahimi, sociolinguiste de référence à l’université d’Alger. Cette intervention fera l’objet de débats, ponctués  par un récital poétique. Déclamation purement algéroise.L’association Louni-Arezki, offre ainsi l’opportunité de s’ouvrir à la culture orale, ce patrimoine linguistique inestimable, qui gagnerait plus que jamais à être sauvegardé. Son président Lounis Aït Aoudia insiste sur le fait que cette initiative qui n’est qu’un préambule à d’autres est aussi, mais surtout, une manière de contribuer à la restitution de la mémoire en vue de l’entretenir pour les générations futures en leur confiant ce patrimoine auquel elles doivent être initiées pour en prendre soin.