Algérie

L’Association Amel de Hennaya



Avec brio, malgré le peu de moyens L’association présidée par Sid El Hadj Mourad, un jeune animé d’une volonté à toute épreuve, s’est attelée depuis sa création, le 2 juin 2005, à mettre en place une clique pour animer les diverses cérémonies se déroulant à Hennaya. Le début a été très laborieux en raison essentiellement des difficultés financières. Les aides apportées par la DJS et l’APC de Hennaya, quoique insuffisantes, ont permis, tout de même, d’équiper un peu, la clique en formation. Les moyens étant ce qu’ils étaient, il a fallu se rabattre sur des instruments (tambours et trompettes) non conformes ou usagés; et comme la détermination régnait en maître, le groupe s’était mis à la besogne et peu à peu la clique avait commencé à éclore. Sa première sortie officielle s’était effectuée cinq mois plus tard au cimetière des Martyrs, sis à Hennaya, à l’occasion du 1er Novembre 2005. Parmi ses actions, l’association avait tenu à rendre hommage, en juillet 2006 à Bellemou, lui-même ancien musicien de fanfare municipale, devenu le maître de la trompette et du saxophone en Algérie au milieu des années 70. Progressivement, la troupe a commencé à prendre de la hauteur et à s’imposer sur la scène. Les invitations à prendre part aux diverses cérémonies vont alors se multiplier comme en témoignent leurs participations aux cérémonies d’inauguration des trois sûretés urbaines de Tlemcen (Sidi Saïd, Boudghène et Birouana) en date du 15 juillet 2007, leur présence également aux journées de commémoration lors des fêtes nationales, à l’occasion de la visite du président de la République Abdelaziz Bouteflika à Chlef, ou lors de la visite du roi d’Espagne Juan Carlos à Oran ou dernièrement à Constantine avec la venue du président français Nicolas Sarkozy. L’association qui, peu à peu, s’est structurée commence à viser plus haut. Elle a mis en place un groupe de majorettes constitué de 30 fillettes, elles ont déjà eu l’occasion de se produire lors des cérémonies. Une école de formation a été ouverte, 40 jeunes âgés entre 14 et 17 ans y poursuivent leur apprentissage sous la houlette d’un moniteur chevronné pour constituer la future fanfare municipale. Il y a aussi au sein de «Amel» une troupe folklorique constituée de 14 jeunes. Voilà donc une association très active qui ne cesse de gravir les échelons en dépit d’un manque flagrant de moyens et d’équipements. Par ailleurs, l’association se prépare à rendre hommage au défunt Gasmi Abdelkader, dit «Ba Moussa», un de ses pionniers, dans une cérémonie dédiée à sa mémoire. R. Zenasni


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