Algérie - Ain El Hout (Commune Chetouane)


L'ASCPAT revisite Aïn El Houtz

"Aïn El Houtz, vestiges et civilisation"(*)

« Aïn el Houtz, vestiges et civilisation », c'est autour de ce centre d'intérêt qu'ont été conviés samedi dernier(6 avril) les adhérents du 3è âge de l'association socio culturelle des personnes âgées de Tlemcen en son siège de Blass el Khadem. En fait, une présentation suivie d'une vente dédicace du livre(en version arabe) par son auteur Abderrahim Benmansour, écrivain, invité par l'ASCPAT. La conférence, faite en arabe dialectal daridja) était quelque peu parasitée par le chahut provenant du café mitoyen au local.Aïn el Houtz(Source des poissons), Qariat el Alaouiyine(Village alaouite), El Azhar Essaghir(Petite université El Azhar), tels sont les dénominations que ce village a porté à travers les différentes époques. A propos de l'actuelle appellation toponymique, on raconte qu'un prince ayant voulu abuser d'une jeune fille, qu'il avait trouvée seule, un jour, auprès de la source, la jeune vierge pour sauver son honneur, se précipita dans l'eau et fut changée en poisson.La tradition rapporte, d'après une autre version, que c'est à la suite du mariage du saint éponyme Sidi Abdellah Ben Mansour (IX è H/XVè G) avec Lalla Meriem, fille du vénérable Sidi Abou Abdellah Cherif, qu'aurait eu lieu le miracle du jaillissement de cette source sacrée dont Sid Ahmed Ben Youssef, patron de Miliana, aurait dit par dérision satirique : « Aïn el Hout, aï nez-zeffout, echrob ou fout » .Aïn el Houtz serait fondé par Sidi Slimane, frère d'Idriss 1er et de Issa, qui rejoignit Tlemcen en 92 H/790 G et termina sa vie dans ce village où un simple palmier et une houweïta perpétuent son souvenir et celui de ses descendants d'origine chérifienne. Slimane est le fils de Abdellah qui est le fils d'Al Hassan Al-Mouthanna, qui est le fils d'Al-Hassan Es-Sabt, qui est le fils de Lalla Fatima Zohra qui est la fille de Sidna Mohammed(Prière et paix sur lui). Aïn el Houtz abrite plusieurs sites et sanctuaires historiques à visiter : le légendaire bassin des poissons, l'ancien bain maure, Djamâa Betioua, Djamâa Sidi Abdellah, Sidi Bakhti, Sidi Mansour, Sidi Abdellah Ben Mansour, Sidi Abou Abdellah Cherif ,Sidi Mohammed Ben Ali, Sidi Slimane, la khalwa de Sidi Ben Ali, ghar Lalla Meriem(khalwa de Sidi Abdellah), la zaouiya dite « Maqane », Tahammamine...Au fait, la secte des Houtis(chiites musulmans) du Yemen a-t-elle un lien avec Aïn El Hout ?Par ailleurs, il ressort du bilan d'activités(exercice 2012) de l'ASCPAT que son président Omar Belaidi a bien voulu nous communiquer, la tenue de 11 conférences, l'organisation de 8 excursions, la participation à la journée de l'arbre(21 mars), la célébration de la journée nationale des personnes âgées(27 avril), la contribution à la manifestation « Tlemcen 2011 », la visite de l'hospice Lachachi, l'ouverture d'une classe d'alphabétisation, le don de bandelettes et glucomètres...
L'ASCPAT est toujours dans l'attente de l'attribution d'un bus promis par l'ex-ministre de la solidarité Djamel Ould Abbès. A noter enfin que ladite association compte en son sein quelque 500 adhérents dont 200 fidèles et actifs(parmi eux 50 femmes), selon la même source.




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