L'artiste-peintre Bekhti au sommet de son art

Une exposition picturale et artistique qui durera plusieurs jours pour s'étaler tout au long du mois d'avril 2021 se déroule actuellement au sein de l'imposant complexe artistique et culturel du Chenoua, sis à proximité de l'extrémité ouest de la ville de Tipasa.Cet événement artistique et pictural qui a charmé, en ce début de saison printanière du mois d'avril, et a vu une importante affluence de citadins, visiteurs et simples curieux, ainsi que plusieurs artistes-peintres du cru et de la région qui ont visité et admiré cet événement artistique malgré cette période de pandémie de Covid-19. L'extraordinaire panorama de toiles exposées par l'artiste-peintre Abderrahmane Bekhti a subjugué les néophytes. Ainsi, cet artiste-peintre, qui vient d'exposer 25 toiles réalisées à l'encre de Chine et avec de la peinture à l'huile, traduit, selon ses propres affirmations, «les frustrations d'une jeunesse en mal de vivre». Ce faisant, cet exposant reste un artiste peintre-philosophe, sachant mettre en évidence les secrets de l'ésotérisme, du subconscient collectif, de l'impact du soufisme, des rêves et des fantasmes.
La « philosophie créatrice » déployée par M. Bekhti tout au long de ses ?uvres a été perçue à travers ses toiles prodigieuses, traduisant sa connaissance de l'humain, de la société algérienne et des grands événements nationaux et internationaux. Cet artiste-peintre est en train de marquer son temps avec des prouesses artistiques destinées, à coup sûr, à être une référence pour nos graines d'artistes-peintres.
Lors de cette exposition d'art plastique, M. Bekhti Abderrahmane, cet artiste-peintre à la tendance surréaliste, avait intéressé et envoûté son public par de surprenantes toiles ésotériques traitant du subconscient de l'être humain, retraçant une forme de défoulement de l'artiste qui relate crûment ses ressentiments sans artifice. La misère humaine et la déliquescence de l'état d'âme sont mises en exergue sans pudeur, au risque d'affecter les sensibilités sociales de nos contrées.
Une armada d'artistes-peintres de renom présents à Tipasa a créé l'événement, mais ce fut surtout le palmarès de Bekhti, fièrement présenté, qui vient de ravir la notoriété de cette exposition. Ce qui avait fait la fierté des artistes locaux présents c'est cette participation de Bekhti aux différentes galeries picturales nationales, à l'instar du Salon des arts modernes, le Palais de la culture, le Salon des arts graphiques et le Salon des arts figuratifs. En effet, l'extraordinaire panorama de toiles exposées trouble le regard des néophytes où trônent des ?uvres d'une richesse inégalable et où s'impose Bekhti, un ténor de l'art pictural, qui reste un grand peintre du surréalisme.
M. Bekhti, qui s'impose comme un peintre-philosophe, a su mettre en évidence les secrets de l'ésotérisme, du subconscient collectif, de l'impact du soufisme, des rêves et des fantasmes. Sa «philosophie créatrice» nous parvient à travers ses toiles qu'il a dénommées «Masques», «La Chaouia», «Le dieu du désert», «Le graveur» et «Marasme» ; en sus d'?uvres récentes ayant marqué cette exposition. Des ?uvres portant sur l'Afrique ont créé la surprise à l'instar de «La négritude», mais aussi par «Visages de femmes», cela sans omettre les tableaux de «La baigneuse», de «L'exorciste», de «La main», de «L'?uf» et de «La jarre» ; de purs produits artistiques de Bekhti, qui ne sont plus à présenter et qui font grande impression sur un public attiré par ces ?uvres originales.
Les autres toiles exposées par M. Bekhti intitulées «Portraits de jeunes filles», «Solitude» ; «Marasme» ; «Poupée méchante» figuraient en bonne place dans le hall d'exposition du complexe culturel Abdelwahab-Salim du Chenoua.
Houari Larbi