Algérie

«L'article 87 bis va disparaître dans peu de temps» Abdelmadjid Sidi Saïd à l'issue de la tripartite



«L'article 87 bis va disparaître dans peu de temps»                                    Abdelmadjid Sidi Saïd à l'issue de la tripartite
Le secrétaire général de l'UGTA est satisfait des résultats de la tripartite, en dépit du fait qu'il n'ait pas obtenu tout ce qu'il voulait. L'augmentation du SNMG et la prochaine «disparition de l'article 87 bis» constituent une grande victoire syndicale pour son organisation. Il faut savoir que la Centrale syndicale a été plus solidaire avec le gouvernement que le patronat, lequel n'a pas consenti de concessions majeures. L'UGTA a pris en considération l'impact généré par l'augmentation du Salaire minimum garanti, soit 785 milliards de dinars. Par ailleurs, Abdelmadjid Sidi Saïd a indiqué que l'article 87 bis serait intégré dans le nouveau Code du travail, «avec un nouvel SNMG». Dès lors, il «n'y aura plus de point d'interrogation sur cette question». L'IRG fera l'objet d'un groupe de travail chargé d'étudier les incidences financières. Il s'agira également, selon le patron de la Centrale syndicale, de trouver les voies et moyens de trouver d'autres sources de financement de la caisse de retraite, autres que par le biais de la solidarité nationale. Rappelons que, lors du point de presse qu'il a animé hier, le Premier ministre a indiqué avoir dit à ses partenaires, que sont l'UGTA et les patronats public et privé, qu'il ne «faut plus qu'on attende du gouvernement de baisser un centime d'impôt sur n'importe quel chapitre.» Il a justifié sa position par le fait que la fiscalité ordinaire «ne couvre pas la moitié des salaires de l'Etat. Nous laissons 450 milliards de dinars par an de fiscalité à laquelle l'Etat renonce au titre des avantages du régime d'investissement», a encore déclaré M. Ouyahia, non sans préciser que c'est l'IRG qui «intervient pour soutenir les prix des produits». De plus, a-t-il ajouté, «la pérennité du financement de la Caisse nationale des retraites n'est pas assurée. Et ce n'est certainement pas le 3% de la fiscalité pétrolière qui le fera», sous-entendant ainsi que la situation économique reste précaire, au vu de la crise économique mondiale qui aura des incidences néfastes en raison de la baisse des cours du pétrole. Le Premier ministre a rappelé enfin que la tripartite a décidé d'examiner la possibilité de relever les cotisations sociales destinées à la Caisse de retraites. Or, cette éventualité avait été déjà rejetée par le patronat, qui a refusé de concéder 1% de cotisation supplémentaire sur les charges patronales.
F. A.


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