Algérie

L'art du malhoune et samaâ soufi sur la scène Abdelkader Chaou clôturera les 3es rencontres des «Malhounyates» au Maroc



Synthèse Sihem Bounabi
La 3e Rencontre internationale de l'art du malhoune se tiendra du 26 au 28 juillet prochain dans les villes d'El Jadida et Azemmour au Maroc, sur la thématique de «L'art du malhoune et samaâ soufi : les débuts et les convergences», rapporte l'APS. Selon les organisateurs, la clôture de cette 3e édition sera animée par le chanteur Abdelkader Chaou avec au programme une authentique soirée de musique chaâbi.
Outre l'artiste algérien, plus d'une centaine d'artistes venus du Maroc, d'Egypte, de Tunisie et de France participeront à cette rencontre baptisée «Malhouniyates», dont l'objectif est de renouer avec cet art ancestral et de mettre sous les feux des projecteurs la richesse et l'authenticité de l'art du malhoune. En marge des soirées, une conférence sera organisée sur le thème «L'art du malhoune et samaâ soufi : les débuts et les convergences», qui se déroulera le 27 juillet prochain. A l'instar des précédentes, «Malhounyates 2013» célèbre «l'art du malhoune et son ouverture sur tous les arts, abstraction faite des différences géographiques et culturelles», souligne l'Association régionale des affaires culturelles, organisatrice de cette manifestation. Organisée en partenariat avec la province d'El Jadida, cette troisième édition propose différents spectacles : malhoune, musique et chants spirituels, art populaire algérien et chants soufis.
Un choix «en cohérence avec le thème de cette édition, à savoir le Samaâ et le malhoune sous toutes ses formes, ses timbres musicaux et ses expressions vocales. L'art du malhoune est né au Maroc, il y a plus de cinq siècles, ses poètes issus des différentes couches sociales, souvent autodidactes, ont chanté le quotidien des marocains, y mêlant le religieux, le spirituel et l'émotionnel», ont indiqué les organisateurs, ajoutant que les aspects culturels et civilisationnels qui ont marqué la naissance et le rayonnement de cet art au Maroc sont à l'origine d'un réseau de relations riches et diversifiées que cet art a su entretenir avec plusieurs autres genres musicaux, telles la poésie populaire ou Al jazal , les Mouachahates, l'Aita et les rythmes de musique «Al Ala» andalouse. Pour rappel, la première rencontre du malhoune, qui s'était tenue en août 2011, avait été inaugurée par le chanteur algérien installé à Rabat, Rachid Toumi, formé par la prestigieuse association de musique andalouse «el-Mossilia» dirigée par le maître Sid Ahmed Serri.
La seconde édition, organisée en août 2012, avait vu la participation de plus de cent cinquante artistes autour du thème «Art populaire algérien, chants soufis et de la musique et le chant spirituel», venus du Maroc, de Tunisie, du Liban, d'Iran et d'Algérie, à l'instar de la
chanteuse Rym Hakiki.
S. A.


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