Algérie

L'arrêt de la chambre d'accusation rejeté par les avocats



Dans la journée d'hier, la cour criminelle de Sid-Bel-Abbès a ouvert le procès tant médiatisé de la femme du magistrat auprès de la cour de Chlef, M. El Hanani Mohamed, âgé de 58 ans, de la fille de ce dernier, âgée d'une vingtaine d'années et d'un étudiant accusés dans l'affaire de son assassinat en décembre dernier.Le procès, à peine ouvert en présence des accusés et de leurs avocats, a été refermé aussitôt étant donné que les avocats de la femme et de la fille ont interjeté un pourvoi contre l'arrêt de la chambre d'accusation au motif qu'une mort (assassinat) ne peut être perpétrée par deux personnes à la fois.
Seule une personne est responsable de cette mort, l'autre est complice seulement dans l'accomplissement de ce forfait, ont déclaré les avocats, d'où leur pourvoi contre cet arrêt.
Pour le jeune étudiant, accusé de complicité dans cette affaire, la démarche de sa liberté provisoire par ses avocats a été rejetée.
L'affaire sera certainement reportée à la fin de cette session criminelle qui s'est ouverte hier.
Pour rappel de cette affaire, en décembre dernier, le magistrat près la cour de Chlef, résidant à Sidi-Bel-Abbès, a été retrouvé assassiné et jeté dans un puits au cimetière de Sidi-Bel-Abbès. Ce sont des visiteurs des lieux qui ont donné l'alerte.
Celui-ci, âgé de 58 ans, a été assassiné en son domicile alors qu'il passait le week-end à Sidi-Bel-Abbès. Les principales accusées sont la femme de celui-ci, âgée de 30 ans et mère d'un enfant de 5 ans et la fille du magistrat, issue d'une autre femme.
La victime avait, rappelons-le, reçu des coups assénés par une arme tranchante.
Une autre personne, à savoir un jeune étudiant à Sidi-Bel-Abbès résidant à Blida, qui est accusé d'avoir joué un rôle pour se débarrasser du corps de la victime, a, lui aussi, été écroué avec les deux femmes.
A. M.


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