Le ministère de la Communication coopère avec les journalistes afin de mettre en place de l'Autorité de régulation de la presse écrite (ARPE) avant la fin de l'année en cours, a assuré hier le ministre du secteur, Djamel Kaouane.Lors de son intervention aux ondes de la chaine III, le ministre a affirmé que son département sera à l'écoute de ses partenaires pour assurer les conditions de succès de cette autorité «Le ministère sera un accompagnateur, un facilitateur et un médiateur dans ce processus tributaire de la communauté des journalistes». Et d'ajouter : «L'ARPE, au même titre que l'ARAV, hériteront de pouvoirs régaliens et seront dotées de toutes les attributions nécessaires, y compris l'autonomie financière», relevant que la loi «est très claire» à ce sujet. M. Djamel Kaouane a rappelé, dans ce sens, les propos du premier ministre lors de la présentation de son plan d'action devant le Parlement, «Ce qui est certain, c'est que l'ARPE sera mise en place. Il n'y pas de date précise, mais nous serons au rendez-vous». Il est à rappeler que la première phase de cette opération est l'établissement des cartes pour les journalistes professionnels, il a de même indiqué que des consultations ont été lancées la semaine écoulée par le ministère avec des représentants de la corporation pour mettre en place cette autorité. Le ministre s'est félicité l'existante de l'ARAV qui sera «très bientôt» opérationnelle dans le cadre de ses prérogatives prévues par la loi, notant qu'elle est en train de se doter des instruments juridiques et opérationnels à même de lui permettre d'assurer ses missions. Et il clarifié dans ce sens «Le ministère de la Communication assurera toutes les conditions d'exercice de l'ARAV et n'interférera jamais dans ses prérogatives, bien au contraire, elle tranchera tous les dossiers», notant qu'il s'agit d'une autorité «indépendante». S'exprimant sur le statut quo de la presse nationale, dont la question de «la publicité», le ministre a récusé l'accusation selon laquelle celle-ci est un moyen de pression exercé par les pouvoirs publics à l'encontre des médias, soutenant qu'au contraire, la publicité institutionnelle «est un moyen de soutien ayant permis la survie de l'ensemble des médias», notamment privés. Reconnaissant un recul de cette publicité de l'ordre de 65% entre 2015 et 2016, il a qualifié d'implorantes les dettes contractées par des titres auprès de la Société d'impression algérienne (SIA), lesquelles constituent «des boulets pour la Simpral et l'Enap». Et indiquer : «C'est une autre forme de soutien à la presse algérienne, le papier presse est acquis au prix du marché mondial mais il est soutenu», notant que les coûts d'impression remontent aux années 1990, ce qui est en-deçà de la vérité du marché. Faisant savoir que le total des tirages est de 900.000 exemplaires/jour, M. Kaouane a fait savoir que des tentatives sont en cours pour trouver une solution aux difficultés financières des mauvais payeurs, relevant que la situation s'est accentuée par la crise économique actuelle. Pour ce qui est de la reconfiguration du secteur marchand de la presse par le Conseil des Participations de l'Etat (CPE), il a dévoilé qu'outre le Groupe Presse écrite ayant réuni 6 titres publics, deux autres groupes seront créés: le Groupe Edition et Publicité et le Groupe Imprimeries.
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Posté Le : 09/10/2017
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Leila Z
Source : www.lnr-dz.com