Algérie

L'armée syrienne "contrôle totalement" Damas



«Quelque 1 600 combattants et civils ont été évacués entre dimanche et lundi, à bord de 32 bus», de Yarmouk et de Tadamoun vers une région désertique, à l'est du pays.L'armée syrienne a annoncé hier qu'elle contrôle désormais «totalement» Damas et ses environs après la reconquête par les forces loyalistes de l'ultime bastion du groupe Etat islamique (EI) dans le sud de la capitale. Les unités de l'armée ont réussi «à exterminer un grand nombre de combattants du groupe terroriste Daech, ce qui a ouvert la voie au contrôle de la zone de Hajar al-Aswad et du camp de Yarmouk», a déclaré un porte-parole de l'armée cité par la télévision syrienne. «Damas et ses environs sont désormais totalement sécurisées», a-t-il affirmé. Les évacuations de jihadistes et de civils du dernier bastion du groupe Etat islamique (EI) à Damas ont pris fin hier, et ont permis aux forces pro gouvernementales de rentrer dans le camp de réfugiés palestiniens de Yarmouk, un quartier de Damas. «Elles y mènent des opérations de ratissage après avoir libéré les quartiers (voisins) de Tadamoun, Qadam et Hajar al-Aswad», dans le sud de la capitale, a indiqué l'OSDH. Selon lui, des cellules dormantes de l'EI pourraient être restées dans Yarmouk et la zone doit encore être sécurisée. «Quelque 1.600 combattants et civils ont été évacués entre dimanche et lundi, à bord de 32 bus», de Yarmouk et de Tadamoun vers une région désertique contrôlée par l'EI dans l'est du pays, a expliqué l'ONG.
Avec la reconquête de Yarmouk et des quartiers adjacents, le régime syrien contrôle l'ensemble de la capitale et de ses environs pour la première fois depuis 2012. Ces quartiers étaient soumis depuis plus d'un mois à une offensive des forces pro gouvernementales, suivant la même stratégie -celle d'un siège asphyxiant puis d'une intense campagne de bombardements suivie d'accords d'évacuations- qui leur a progressivement permis de chasser les rebelles de leurs fiefs dans et autour de la capitale. Avant le déclenchement du conflit syrien en 2011, quelque 160.000 personnes vivaient à Yarmouk, le plus grand camp de réfugiés palestiniens en Syrie, considéré comme un quartier de la capitale. Seules quelques centaines y résident encore. L'opération d'évacuation a débuté dans la nuit de samedi à dimanche, moins de 24 heures après un cessez-le-feu. Un premier groupe de jihadistes avait été évacué à bord de six bus avant qu'un second groupe ne quitte l'enclave dans la nuit de dimanche à lundi, à bord de 26 bus. Sur un autre front de la guerre en Syrie, dans l'est de la province orientale de Deir Ezzor, l'EI perd actuellement du terrain face à une alliance arabo-kurde soutenue par des troupes françaises et américaines présentes au sol. Cette alliance des Forces démocratiques syriennes avait annoncé début mai le lancement de la phase «finale» de son offensive contre l'EI, dans cette région reculée et désertique frontalière de l'Irak. Selon l'OSDH, l'opération a lieu «en coordination avec les forces irakiennes stationnées à la frontière pour repousser toute tentative d'infiltration des éléments de Daesh fuyant les combats. Défait par de multiples opérations militaires, l'EI ne contrôle plus que moins de 3% du territoire syrien.


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