«L'armée malienne a repris le contrôle des villes de Ménaka, de Tessalit et d'Aguelhok. Des renforts sont venus sur place», a déclaré une source militaire régionale. «Il n'y a aucun doute», a-t-elle assuré. Les combats ont fait 47 morts, soit 45 rebelles et deux soldats, selon le ministère malien de la Défense. Selon ce ministère, 35 rebelles ont été tués à Aguelhok, 10 à Tessalit. Deux soldats ont été tués dans ces deux localités, selon le ministère, qui parle également de «nombreux blessés» chez les rebelles et de 10 soldats blessés
(7 à Aguelhok, 3 à Tessalit).
Le gouvernement a indiqué mardi que «plusieurs» rebelles touareg et un soldat ont été tués à Ménaka. Des rebelles touareg maliens ont attaqué mercredi Aguelhok et Tessalit, près de la frontière algérienne, après un assaut la veille sur Ménaka, autre ville du nord-est. Ils ont affirmé vouloir s'attaquer à d'autres villes.
Dans un discours à la Nation prononcé à l'occasion du 51e anniversaire de l'armée, le président malien Amadou Toumani Touré n'a pas évoqué directement ces attaques ni la situation sur le terrain. «Le maintien de l'intégrité territoriale du Mali reste l'une des missions de notre armée», a-t-il dit. Il s'est félicité de «la formation et la préparation des troupes, la réhabilitation du matériel majeur et l'implication toujours plus marquée des forces armées et de sécurité dans les grands chantiers de développement». Le chef de l'Etat a affirmé qu'en 2006, «les événements survenus à Kidal» (nord-est), ville où des rebelles touareg avaient repris les armes, «ont été un bon révélateur de l'efficacité d'une gestion de crise qui combine la négociation politique et l'initiative militaire sur le terrain». Il n'a pas précisé si c'était la stratégie qu'il entendait adopter concernant les dernières attaques des rebelles touareg.
Les rebelles ont été présentés par le gouvernement comme des combattants rentrés récemment de Libye et des membres du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA).
Le MNLA est un mouvement politico-militaire né fin 2011 de la fusion de groupes rebelles, dont le Mouvement touareg du Nord-Mali (MTNM) d'Ibrahim Ag Bahanga, mort officiellement dans un accident de la route l'an dernier.Â
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Posté Le : 21/01/2012
Posté par : sofiane
Ecrit par : AFP
Source : www.elwatan.com