L'armée israélienne continue ses bombardements et s'apprête à envahir Ghaza

Pour la sixième journée consécutive, l'aviation israélienne continue de bombarder la bande de Ghaza. En plus des raids menés nuit et jour par l'aviation, des milliers de militaires israéliens se sont massés à la frontière, s'apprêtant à envahir la bande de Ghaza.
Cet état de fait intervient alors que ceux qui se sont autoproclamés «leaders» des pays arabo-musulmans gardent le mutisme et multiplient les rencontres «bidon» qui n'apportent rien au peuple palestinien. Au moins 13 personnes dont des enfants ont été tuées hier portant le nombre à 90 tués et des centaines de blessés jusqu'à hier, lundi. Dans une déclaration à la presse, un responsable proche de Benjamin Netanyahu a indiqué que le gouvernement israélien privilégie la solution diplomatique menaçant à la fois de lancer une opération terrestre dans le cas où le Hamas n'arrête pas de tirer des missiles en direction d'Israël. «Nous préférerions une solution diplomatique qui garantisse la paix pour la population du sud d'Israël. Si c'est possible, une opération terrestre ne sera plus nécessaire. Mais si la diplomatie échoue, nous pourrions ne pas avoir d'autres choix que d'envoyer des troupes au sol», a-t-il déclaré. Dimanche, Benjamin Netanyahu avait prononcé un discours nettement plus ferme : «Nous sommes prêts à faire payer un lourd tribut au Hamas», avait-il averti, se disant prêt à «étendre significativement» son opération militaire. Intervenant sur les ondes de radios et de télévisions internationales, les responsables américains, britanniques et de plusieurs pays occidentaux regrettent l'escalade dans la région mais mais sans condamner l'agression israélienne sur le peuple palestinien. Bien au contraire, les responsables de ces pays trouvent qu'Israël a toutes les raisons de se défendre. De leur côté, les responsables des pays arabes, et comme à l'accoutumée, continuent de se réunir en Egypte sans pour autant réussir à trouver des solutions qui pourraient stopper les bombardements ou empêcher une éventuelle incursion de l'armée israélienne sur la bande de Ghaza. Ni la Ligue arabe, ni le Qatar et ni l'Arabie Saoudite n'ont pu contraindre l'armée israélienne à cesser les bombardements sur les Palestiniens. Un responsable a réussi à imposer une zone d'exclusion aérienne en Libye. A travers cette «zone d'exclusion aérienne, il a même réussi à détruire le régime libyen et son armée par le biais de l'Otan. Aujourd'hui, le pays de ce même responsable tente de faire de même pour la Syrie et demande au Conseil de sécurité une intervention militaire. Oui, Israël n'est pas la Libye, la Tunisie où l'Egypte. Prenant la parole au niveau de la ligue arabe, le ministre des Affaires du Qatar a indiqué je cite: «Je ne parle pas d'aide militaire ou de combattre l'armée Israélienne car nous ne pouvons le faire. Nous ne pouvons que participer financièrement pour envoyer de la nourriture et des médicaments à Ghaza». Sans commentaires.