Algérie

L'armée appelle à la mobilisation Egypte



Le ministre égyptien de la Défense, Abdel Fattah al Sissi, hausse le ton face aux islamistes. Sûr que certains d'entre eux « veulent entraîner le pays dans un tunnel sombre », il appelle le peuple à lui donner les pleins pouvoirs pour en finir avec tous ceux qui cultivent « la violence et le terrorisme ». « J'appelle tous les Egyptiens honnêtes à descendre dans la rue ce vendredi (demain : ndlr) pour montrer au monde leur volonté, comme avant le 30 juin et le 3 juillet, et me donner mandat pour en finir avec la violence et le terrorisme », dit-il, dans un discours retransmis à la télévision promettant de « respecter le processus de transition politique » et de « ne pas laisser l'Egypte devenir une nouvelle Syrie ». Affirmant n'avoir qu'accompli la volonté du peuple en destituant « l'ancien président » qui a rejeté, à trois reprises, les « trois analyses stratégiques sur la situation » qu'il lui a présentées, il annonce que le gouvernement auquel il appartient, qui ne « peut pas revenir sur la feuille de route de transition, est prêt à des élections sous supervision internationale ». La réponse de la confrérie à cet appel, qui sonne comme une menace, ne s'est pas fait attendre. « Vos menaces ne dissuaderont pas des millions de personnes de continuer à manifester pour le rétablissement du président Morsi », lui réplique Essam el-Erian, un dirigeant des Frères musulmans, accusant les forces de sécurité d'être à l'origine des attentats (plus de 210 morts depuis fin juin dont une quarantaine d'autres - membres des forces de l'ordre, civils, jihadistes - dans des opérations militaires au Sinaï) pour accuser les islamistes. Dans un communiqué, les Frères, qui ont déjà rejeté l'appel à la « réconciliation » entre tous les Egyptiens, lancé lundi dernier par Adly Mansour, président par intérim, mettent en garde contre « un plan manifeste des agences de sécurité et de renseignement pour préparer des attaques violentes afin de faire régner la terreur chez les citoyens, et tenter ensuite de faire le lien entre ces incidents et des manifestations pacifiques ». Escalade en perspective ' Sans doute. En effet, depuis peu, on assiste à des violences entre partisans et opposants du président. L'ancien chef de la Direction des renseignements militaires, qui veut éviter à son peuple une guerre civile, va-t-il proclamer l'état d'urgence '


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