Le mode opératoire de Daech, en parfait substitut à son ancêtreAl Qaïda de la mission unipolaire, marche sur les traces de l'empire du chaos planétaire. Du Grand-Moyen-Orient au « printemps arabe », des dérives sanglantes, en passant par la multiplication des attentats menés à Paris, en Californie, à Moscou, à Beyrouth et au Sinaï, la déferlante terroriste a révélé le visage hideux de ce qu'il est désormais convenu de désigner sous le vocable de « terrorisme global ». Le nouveau Frankeinstein des laboratoires occidentaux est particulièrement redouté pour ses capacités de développer l'arme fatale des « loups solitaires », tapis dans les méandres des sociétés, et des « combattants étrangers » notamment européens et américains. Une arme jugée imparable par les spécialistes des questions sécuritaires stigmatisant le recours à la stratégie inefficiente des « chasseurs bombardiers », comme l'affirme le vice-président du groupe de réflexion new-yorkais Soufan Group, Richard Barrett. Plus est, le défi des « combattants étrangers », nécessitant en outre la mobilisation permanente des forces de l'ordre et les armées du monde occidental, est pratiquement insoluble, assure Bruce Riedel, membre du centre de réflexion Brookings à Washington. « Tous les membres des services de sécurité européens que j'ai rencontrés au cours de l'année écoulée sont pétrifiés quand ils évoquent le problème des combattants étrangers », a-t-il souligné. Qui sème le Daech récolte le terrorisme globalisé.
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Posté Le : 20/12/2015
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : L C
Source : www.horizons-dz.com