Algérie

L'Argentine tombe sur un os bolivien




Un but de Rojas dès l’entame de la seconde période (47e), sur lequel Romero n’était pas exempt de reproche, refroidissait sérieusement une ambiance chaleureuse mais par une température polaire. Romero se rachetait néanmoins en remportant son double face-à-face avec Martins (64’). Et le temps filait, filait, et le jeu offert par l’Argentine en première période, fondé sur la possession de balle, se délitait peu à peu. Jusqu’à ce qu’Agüero, cinq minutes à peine après son entrée en jeu, égalise à l’issue d’un jeu en triangle (75’). Et tout le stade se remettait à chanter ! Il reste des réglages à faire dans cette équipe ; déjà, elle avait dû attendre une demi-heure pour voir un tir cadré, par Tevez, servi par Messi. Le ballon circulait mais les Argentins peinaient à mettre le gardien adverse en danger. Messi était pourtant très actif, du moins au début, son influence déclinant au fil du match. Il partait de loin, comme il l’affectionne tant, avant de délivrer une passe tranchante à Tevez ou Lavezzi. Un retour bolivien ou une dernière maladresse, comme ce tir trop croisé de Lavezzi (25’), empêchait néanmoins le déblocage du score. A la possession toute barcelonaise, l’Argentine ajoutait aussi un zeste d’individualisme, avec Banega ou Tevez partant dans des séries de dribbles souvent infructueuses, ou de déchet technique, à l’image d’un Lavezzi brouillon. La domination était pourtant totale, et le 4-3-3 argentin se muait en 3-4-3, avec Mascherano descendant en défense et les deux latéraux montant d’un cran. Les Boliviens semblaient de toute façon bien inoffensifs. Il ne faut pas se fier aux apparences...


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)