Algérie

L'argent de la zakate sème la discorde



Dès l'annonce de la décision de soustraire les caisses de la zakate à la gestion desmosquées, le Conseil autonome desimams et des fonctionnaires desDès l'annonce de la décision de soustraire les caisses de la zakate à la gestion desmosquées, le Conseil autonome desimams et des fonctionnaires des
Affairesreligieuses et des Wakfs, présidé parDjamel Ghoul, est revenu au devant de la scène après une très longue absence,voulant devancer son collègue, le présidentde la coordination des imams,conduite par Djelloul Hadjimi, qui aoccupé le terrain ces derniers temps avecdes dénonciation et menaces, à l'égard dela tutelle et au profit de ses camarades.Pour sa part Djamel Ghoul, sembledéterminé et ne veut pas abandonner leterrain facilement et surtout en cemoment opportun où des concessions ont été faites dernièrement par le ministredes affaires religieuses et des wakfs,devant la menace de la coordination desimams, présidée par Djelloul Hadjimi,de durcir le ton.
La tutelle les a mêmeinvités à une éventuelle concertation oudialogue. Ses sorties virulentes, ses critiquesacerbes attestent, si besoin en est,que Djamel Ghoul, veut redorer son blasonsur un terrain déjà miné. Pour leministre des Affaires religieuses, comme dit l'adage : "Le malheur ne vient jamais seul" ! En effet, le ministre des Affairesreligieuses, Mohamed Aïssa, n'est pasencore sorti de son bras de fer avec lacoordination des imams, conduite parDjelloul Hadjimi, qu'un autre syndicat vient pointer à sa porte pour l'acculer sursa décision de soustraire les caisses de lazakate à la gestion des mosquées. LeConseil autonome des imams et desfonctionnaires des Affaires religieuses et des Wakfs, présidé par Djamel Ghoul, demande au ministre de surseoir à sa décision, au motif que le nouveau mécanisme proposé par la tutelle (versements électroniques) ne garantit pas une totale transparence et qu'il y a risque que cette de charité perde son crédit auprès de la population. Dans une déclaration à un quotidien national,
ce syndicaliste affirme qu'un sondage réalisé auprès des imams à travers toutes les wilayas montre qu'une majorité de voix s'opposerait à ce projet. Selon lui, un retrait inopiné de la caisse de la zakate risque de priver des milliers de familles nécessiteuses, pour certaines connues par les imams, de la charité quotidienne qu'elles percevaient, parfois sous forme de mensualités régulières. "La numérisation et la modernisation de la caisse font partie de nos revendications, martèle l'imam syndicaliste, mais il faut que cette démarche soit précédée par des étapes si on ne veut pas que le projet échoue et que les donateurs s'en détournent."Autre contre-argument avancé par ce syndicaliste :
la multiplication des actes de cambriolage et de casse visant les caisses de la zakate est essentiellement due à l'absence desforces de sécurité, autour des mosquées. Il demande à ce que les lieux de culte soient traités de la même manière que les autres établissements publics et bénéficient d'agents d'ordre, de patrouilles nocturneset soient dotés de caméras de surveillance.
Affairesreligieuses et des Wakfs, présidé parDjamel Ghoul, est revenu au devant de la scène après une très longue absence,voulant devancer son collègue, le présidentde la coordination des imams,conduite par Djelloul Hadjimi, qui aoccupé le terrain ces derniers temps avecdes dénonciation et menaces, à l'égard dela tutelle et au profit de ses camarades.Pour sa part Djamel Ghoul, sembledéterminé et ne veut pas abandonner leterrain facilement et surtout en cemoment opportun où des concessions ont été faites dernièrement par le ministredes affaires religieuses et des wakfs,devant la menace de la coordination desimams, présidée par Djelloul Hadjimi,de durcir le ton.
La tutelle les a mêmeinvités à une éventuelle concertation oudialogue. Ses sorties virulentes, ses critiquesacerbes attestent, si besoin en est,que Djamel Ghoul, veut redorer son blasonsur un terrain déjà miné. Pour leministre des Affaires religieuses, comme dit l'adage : "Le malheur ne vient jamais seul" ! En effet, le ministre des Affairesreligieuses, Mohamed Aïssa, n'est pasencore sorti de son bras de fer avec lacoordination des imams, conduite parDjelloul Hadjimi, qu'un autre syndicat vient pointer à sa porte pour l'acculer sursa décision de soustraire les caisses de lazakate à la gestion des mosquées. LeConseil autonome des imams et desfonctionnaires des Affaires religieuses et des Wakfs, présidé par Djamel Ghoul, demande au ministre de surseoir à sa décision, au motif que le nouveau mécanisme proposé par la tutelle (versements électroniques) ne garantit pas une totale transparence et qu'il y a risque que cette de charité perde son crédit auprès de la population. Dans une déclaration à un quotidien national,
ce syndicaliste affirme qu'un sondage réalisé auprès des imams à travers toutes les wilayas montre qu'une majorité de voix s'opposerait à ce projet. Selon lui, un retrait inopiné de la caisse de la zakate risque de priver des milliers de familles nécessiteuses, pour certaines connues par les imams, de la charité quotidienne qu'elles percevaient, parfois sous forme de mensualités régulières. "La numérisation et la modernisation de la caisse font partie de nos revendications, martèle l'imam syndicaliste, mais il faut que cette démarche soit précédée par des étapes si on ne veut pas que le projet échoue et que les donateurs s'en détournent."Autre contre-argument avancé par ce syndicaliste :
la multiplication des actes de cambriolage et de casse visant les caisses de la zakate est essentiellement due à l'absence desforces de sécurité, autour des mosquées. Il demande à ce que les lieux de culte soient traités de la même manière que les autres établissements publics et bénéficient d'agents d'ordre, de patrouilles nocturneset soient dotés de caméras de surveillance.


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