Les défis sont nombreux, les rencontres se succèdent, mais les résultats semblent tarder à venir, un jour peut-être ou jamais ! En théorie, l'évènement est toujours une réussite, selon les organisateurs. Et cela s'applique à travers les diverses institutions.Les défis sont nombreux, les rencontres se succèdent, mais les résultats semblent tarder à venir, un jour peut-être ou jamais ! En théorie, l'évènement est toujours une réussite, selon les organisateurs. Et cela s'applique à travers les diverses institutions.Mais concrètement, on n'en voit rien arriver. A juste titre, où sont passées toutes les recommandations des précédentes éditions ' La réponse est ailleurs ! Et à qui profitent tout cela ' Ah ça aussi la réponse est ailleurs.D'ailleurs, la tutelle est censée bien garder la maison qui semble se réjouir des inventaires présentés à la fin de chaque rendez-vous. Mais avant toute chose, nous devons quand même prendre en considération les divers protagonistes afin de cerner les attentes de chacun sur des sujets très intéressants. Tels que celui organisé en marge de la sixième édition du Festival international du théâtre à Béjaïa, intitulé l'architecture théâtrale.Les objectifs de ce colloque d'une durée de trois jours sont l'approfondissement et l'exploration d'un domaine déterminant de la patrimonialisation des biens culturels : celui de donner comme ambition d'examiner le rapport entre le théâtre (forme et genre artistique) et son lieu de représentation (édifice), avec, en toile de fond, la quête de nouvelles formes de construction qui favorisent le regroupement, la communion et l'expression scénique.Les participants, des architectes, scénographes, chorégraphes et autres praticiens du théâtre, ont été unanimes à souligner l'hégémonie du théâtre à l'italienne (forme close, couverte séparant les acteurs des spectateurs par un cadre de scène), au détriment d'autres formes d'organisation théâtrales ou de spectacles, qui font la part belle au contact direct entre les acteurs et les spectateurs et qui privilégient la participation, l'échange et le contact.Le travail nécessite une stratégie d'approche qui tient compte des caractéristiques des terrains à explorer. Elle ne doit pas être une simple "application de modèles sur des terrains non identifiés", ont-ils souligné. Sans en dénigrer la forme dominante (théâtre à l'italienne ou élisabéthain) dont la vertu reste la faculté donnée au public de percevoir plus en finesse le jeu des artistes, le souci exprimé consiste essentiellement à "réinventer les formes et le caractère du théâtre ancien et à développer, par ricochet, des édifices et des constructions adaptées", selon le professeur Djamil Aïssani, de l'université de Béjaïa, qui plaide pour des formes d'architecture plurielles."Doit-on penser à des espaces à investir par le génie des artistes en économisant sur le béton et penser ensemble à ce que la pratique et la forme artistiques doivent, elles seules, être la condition préalable à toute éventuelle construction d'un théâtre '", s'est-il interrogé, relevant, à titre d'exemple, que la pratique du théâtre dans les régions du Sud ne peut s'inscrire dans une mise en boîte noire, et qu'à ce titre, il est nécessaire d'y créer des espaces adaptés et prémunis de toute "inquisition et obligation scénographique".Le débat a été dense et d'aucuns veulent clôturer ce colloque de trois jours sur des recommandations concrètes et pratiques, d'autant qu'en Algérie figure déjà au programme des pouvoirs publics la construction de plusieurs théâtres, notamment à Médéa, Biskra, Mostaganem et un théâtre de plein air à Ouled Djellal, dans la forme du théâtre italien, et qu'à ce titre, il serait judicieux d'explorer de nouveaux genres.Pour rappel, la levée du rideau de cette sixième édition du Festival de théâtre international de Béjaïa (FITB), a été donné le 29 du mois dernier avec la participation de pas moins de 19 pays parmi les grandes nations de théâtre qui sont attendues à Béjaïa, dont l'Algérie, la Tunisie, l'Egypte, le Congo, le Sénégal, le Bénin, le Qatar, le Maroc, la Côte d'Ivoire, l'Italie, le Portugal, la Serbie, la Belgique, la France, le Yémen, le Liban, le Soudan et le Luxembourg. Soit 250 comédiens au total, dont 160 étrangers et parmi eux 45 Européens pour un chiffre global de 24 troupes. Plus de 30 représentations théâtrales seront assurées.Outre les représentations théâtrales, le commissariat a mis au profit des jeunes désirant une formation d'initiation au théâtre cinq master class encadrés aussi bien par des Algériens que par des étrangers. Ils porteront sur « le théâtre cirque : technique fil d'étude », « le théâtre cirque : technique de portée » et « le jeu masqué à la création du personnage ». Une journée d'étude thématique en hommage à Kateb Yacine sera dédiée à cet écrivain de génie, poète de la Révolution, fondateur d'un courant théâtral d'essence populaire. Quant au volet hommage, l'autre grand axe du festival, ce dernier est réservé à Abdelkader Ferrah, un scénographe de style électrique affilié à la Royal Shakespeare Company depuis 1962 et décédé le 20 décembre 2005 en Angleterre.Mais concrètement, on n'en voit rien arriver. A juste titre, où sont passées toutes les recommandations des précédentes éditions ' La réponse est ailleurs ! Et à qui profitent tout cela ' Ah ça aussi la réponse est ailleurs.D'ailleurs, la tutelle est censée bien garder la maison qui semble se réjouir des inventaires présentés à la fin de chaque rendez-vous. Mais avant toute chose, nous devons quand même prendre en considération les divers protagonistes afin de cerner les attentes de chacun sur des sujets très intéressants. Tels que celui organisé en marge de la sixième édition du Festival international du théâtre à Béjaïa, intitulé l'architecture théâtrale.Les objectifs de ce colloque d'une durée de trois jours sont l'approfondissement et l'exploration d'un domaine déterminant de la patrimonialisation des biens culturels : celui de donner comme ambition d'examiner le rapport entre le théâtre (forme et genre artistique) et son lieu de représentation (édifice), avec, en toile de fond, la quête de nouvelles formes de construction qui favorisent le regroupement, la communion et l'expression scénique.Les participants, des architectes, scénographes, chorégraphes et autres praticiens du théâtre, ont été unanimes à souligner l'hégémonie du théâtre à l'italienne (forme close, couverte séparant les acteurs des spectateurs par un cadre de scène), au détriment d'autres formes d'organisation théâtrales ou de spectacles, qui font la part belle au contact direct entre les acteurs et les spectateurs et qui privilégient la participation, l'échange et le contact.Le travail nécessite une stratégie d'approche qui tient compte des caractéristiques des terrains à explorer. Elle ne doit pas être une simple "application de modèles sur des terrains non identifiés", ont-ils souligné. Sans en dénigrer la forme dominante (théâtre à l'italienne ou élisabéthain) dont la vertu reste la faculté donnée au public de percevoir plus en finesse le jeu des artistes, le souci exprimé consiste essentiellement à "réinventer les formes et le caractère du théâtre ancien et à développer, par ricochet, des édifices et des constructions adaptées", selon le professeur Djamil Aïssani, de l'université de Béjaïa, qui plaide pour des formes d'architecture plurielles."Doit-on penser à des espaces à investir par le génie des artistes en économisant sur le béton et penser ensemble à ce que la pratique et la forme artistiques doivent, elles seules, être la condition préalable à toute éventuelle construction d'un théâtre '", s'est-il interrogé, relevant, à titre d'exemple, que la pratique du théâtre dans les régions du Sud ne peut s'inscrire dans une mise en boîte noire, et qu'à ce titre, il est nécessaire d'y créer des espaces adaptés et prémunis de toute "inquisition et obligation scénographique".Le débat a été dense et d'aucuns veulent clôturer ce colloque de trois jours sur des recommandations concrètes et pratiques, d'autant qu'en Algérie figure déjà au programme des pouvoirs publics la construction de plusieurs théâtres, notamment à Médéa, Biskra, Mostaganem et un théâtre de plein air à Ouled Djellal, dans la forme du théâtre italien, et qu'à ce titre, il serait judicieux d'explorer de nouveaux genres.Pour rappel, la levée du rideau de cette sixième édition du Festival de théâtre international de Béjaïa (FITB), a été donné le 29 du mois dernier avec la participation de pas moins de 19 pays parmi les grandes nations de théâtre qui sont attendues à Béjaïa, dont l'Algérie, la Tunisie, l'Egypte, le Congo, le Sénégal, le Bénin, le Qatar, le Maroc, la Côte d'Ivoire, l'Italie, le Portugal, la Serbie, la Belgique, la France, le Yémen, le Liban, le Soudan et le Luxembourg. Soit 250 comédiens au total, dont 160 étrangers et parmi eux 45 Européens pour un chiffre global de 24 troupes. Plus de 30 représentations théâtrales seront assurées.Outre les représentations théâtrales, le commissariat a mis au profit des jeunes désirant une formation d'initiation au théâtre cinq master class encadrés aussi bien par des Algériens que par des étrangers. Ils porteront sur « le théâtre cirque : technique fil d'étude », « le théâtre cirque : technique de portée » et « le jeu masqué à la création du personnage ». Une journée d'étude thématique en hommage à Kateb Yacine sera dédiée à cet écrivain de génie, poète de la Révolution, fondateur d'un courant théâtral d'essence populaire. Quant au volet hommage, l'autre grand axe du festival, ce dernier est réservé à Abdelkader Ferrah, un scénographe de style électrique affilié à la Royal Shakespeare Company depuis 1962 et décédé le 20 décembre 2005 en Angleterre.
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Posté Le : 06/11/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : IDIR AMMOUR
Source : www.lemidi-dz.com