Algérie

L'arbitrage fait honneur au football algérien sur la scène africaine Sports : les autres articles


L'arbitrage fait honneur au football algérien sur la scène africaine Sports : les autres articles
Très critiqué sur le plan national, l'arbitrage algérien est à l'honneur sur le plan continental, après la désignation de Abid Charif pour officier la finale du Championnat d'Afrique de football des moins de 20 ans qui sera clôturé aujourd'hui à l'issue de la finale Egypte-Ghana au stade Ahmed Zabana à Oran (17h30).
Une désignation intervenant un mois et demi après qu'un autre Algérien, Djamel Haïmoudi, ait dirigé la finale de la Coupe d'Afrique des nations (CAN-2013) remportée par le Nigeria face au Burkina Faso, pour le compte de la 29e édition disputée en Afrique du Sud. Deux événements sur lesquels s'attardent les observateurs pour saluer les prestations de l'arbitrage algérien sur la scène continentale, sachant au passage que Haïmoudi, en plus d'être honoré par sa désignation pour la finale de la CAN, a été choisi par la Confédération africaine de football (CAF) comme meilleur arbitre africain de l'an 2012.
Ils sont d'ailleurs nombreux les spécialistes, présents ici à Oran, à qualifier «d'énigme» la situation des referees algériens, brillants sur les terrains africains, mais faisant souvent l'objet de polémiques sur les terrains algériens. Une situation qui persiste depuis plusieurs années. Il ne se passe pas d'ailleurs une saison sans que l'homme en noir en Algérie ne se retrouve au box des accusés, allant jusqu'à lui porter de graves accusations touchant à son honneur et son intégrité morale. L'actuel exercice footballistique en Algérie, qui tire à sa fin, n'a pas dérogé à la règle, notent encore les observateurs, faisant allusion aux critiques devenues fréquentes à l'encontre des arbitres algériens après chaque journée de championnat.
Une attitude prenant souvent de l'ampleur à l'approche de chaque fin de saison, où les choses débordent parfois et les arbitres sont même agressés physiquement par des joueurs, entraîneurs ou dirigeants, sans parler de la pression terrible à laquelle ils font face de la part des supporters. Le choix porté sur Haïmoudi et Charif pour officier respectivement les finales CAN-2013 des A et U20 a également sauvé la face du football algérien dans les deux compétitions.
La sélection première avait quitté l'épreuve sud-africaine dès le premier tour, avant qu'elle soit «imitée» par la sélection junior, éliminée également dès le premier tour de la compétition abritée par l'Ouest algérien (Oran et Aïn Témouchent) malgré l'avantage du public et du terrain.
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