L'arbitrage décrié

Ainsi, à  neuf journées de la fin du championnat régional, plusieurs dirigeants de clubs, concernés par l'un où l'autre enjeu, ne manquent pas de crier au scandale dès un mauvais résultat. Mais ceci dit, il n'en demeure pas moins que les responsables chargés du suivi de cette fin de championnat doivent rester vigilants quant au déroulement des différentes rencontres, qui ont lieu à  ce niveau de la hiérarchie qui semble loin des convoitises et des jeux de coulisses. Pourtant, il existe des bémols qu'il va falloir cerner et surtout éradiquer. Il est vrai que l'opération n'est pas si aisée que cela n'y paraît, mais les instruments de contrôle et surtout l'impasse sur les passe-droits doivent àªtre de mise en cette période précise. Déjà, on connaît les champions de cette saison, déclarent certains présidents de club, alors qu'il reste encore une bonne trotte dans les différents championnats. Bien évidemment, ce sont les arbitres qui sont pointés du doigt, tout comme les commissions d'arbitrage dont le travail de désignation est à  plusieurs reprises remis en cause. Les championnats au niveau des divisions inférieures ne donnent pas l'impression de renfermer autant de passion, de tension et… d'intérêts. Pourtant, il ne passe pas une journée sans que des voix s'élèvent pour dénoncer des magouilles mais sans pouvoir, bien évidemment, argumenter par des preuves. Les accusations deviennent alors sans fondement, d'où l'impossibilité de remédier à  cet état de fait, si ce n'est l'honnêteté de tout un chacun pour le bien d'un football qui se situe entre le loisir et la compétitivité. Une règle qui semble échapper à  un certain niveau de responsabilité pour faire de cette compétition une adversité mal placée.
Un regard particulier, sans oublier les autres, sur la Régionale I Centre où la décantation s'est faite depuis fort longtemps, mais remise en cause par certains protagonistes qui en appellent à … l'arbitrage de la Ligue pour éviter tout dérapage de fin de saison.