L'arbitrage au centre d'une polémique

L'arbitrage fait parler de lui, une nouvelle fois, sous forme de polémique. L'Association nationale des arbitres de football (ANAF) que préside Abderrahmane Bergui est contestée par l'association des arbitres du Centre. Le président de cette dernière reproche à Bergui de «cumuler deux fonctions, en étant président de l'ANAF et de l'association Ouled El-Houma». Il a aussi reproché à Bergui d'être «président de l'ANAF et de siéger en même temps à la direction technique nationale d'arbitrage qui relève de la FAF». De son côté, le président de la DTNA, Rachid Medjiba, a déclaré que «Bergui devrait se retirer de la DTNA». De leur côté, les présidents des clubs ont diversement apprécié la décision de l'ANAF d'observer un arrêt d'une minute lors des matches de championnat des deux divisions ce week-end. Pour Bergui, cet arrêt sert à «attirer l'attention des pouvoirs publics et des instances du football en Algérie» sur la situation de l'arbitrage. Il a fait savoir que «d'autres actions seront menées si cette situation hostile à l'arbitrage persiste ». Bergui a expliqué que son association a renoncé à l'organisation d'une «journée sans arbitres», par sagesse, ne voulant pas perturber le déroulement du championnat. Pour ce qui est du cumul de fonctions en étant président de deux associations, il a rétorqué qu'une «AG élective de l'ANAF devrait se tenir ultérieurement ». Et en réponse à la déclaration de Medjiba concernant le retrait de Bergui de la DTNA, ce dernier a indiqué qu'il «aidera la DTNA», affirmant qu'il est «disponible à apporter son assistance à l'arbitrage». En somme, ce qui se passe au sein et autour de l'arbitrage reflète clairement la situation précaire et ambiguë de ce corps tiraillé de l'extérieur et miné de l'intérieur. Ce n'est pas demain le bout du tunnel.