Algérie

L'Arba, Boufarik... La viande «clandestine» est toujours là


Malgré les différentes et régulièresinterventions des services d'hygiène et de ceux de la DCP pour mettre un freinà cette pratique qui fait courir de grands risques à la santé des citoyens, laviande continue, et de plus belle encore, à l'approche du Ramadhan, à êtrevendue dans les souks hebdomadaires (L'Arba et Boufarik essentiellement) dansdes conditions dangereuses. Il y a de prétendus bouchers qui ramènent descarcasses, égorgées on ne sait où, surtout de la région de Tizi Ouzou, dans descamionnettes bâchées, posées à même le plancher et recouvertes de nylons sales.Quant à la chaîne de froid, personne n'en entend parler. D'autres encore,peut-être les moins dangereux, ramènent les bêtes sur pied et les égorgent surplace. Mais là aussi, sans aucun contrôle vétérinaire et en laissant l'endroitplein de sang vif qui peut contenir diverses zoonoses et des restes nauséabondsà même le sol.En outre, la plupart égorgent des brebispleines et jettent les foetus, parfois ayant déjà atteint un stade de gestationavancé, juste derrière leurs voitures, dans un recoin à peine caché.Le prix de la viande de mouton dans cesmarchés va de 300 à 450 DA, et celle de la chèvre de 250 à 350 DA. Ces prixfont que beaucoup de citoyens se rendent dans ces endroits et les quartiers deviande s'arrachent comme de petits pains, surtout cette semaine, à l'approchedu Ramadhan. Nous avons vu des moutons vendus comme viande avant même qu'ils nesoient égorgés. Chacun demandant un gigot, une épaule ou encore des côtes. Etsurtout n'allez pas demander une livre de viande ou un kilo, vous serez regardéavec mépris et personne ne vous servira. En définitive, c'est surtout unepratique interdite autant par la loi que par le simple bon sens et il convientque les autorités concernées se penchent sérieusement sur le problème, car nousavons en mémoire plusieurs cas d'intoxication à grande échelle survenus à causedu laisser-faire affiché par ces mêmes autorités.
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)